Controverse autour de la nomination d’Angie Motshekga au poste de ministre de la Défense en Afrique du Sud

La nomination par le président sud-africain Cyril Ramaphosa d’Angie Motshekga,  experte dans le domaine  de l’Éducation depuis de longues années, au poste de ministre de la Défense et des Anciens combattants   fait couler  beaucoup d’encre au ministère de la défense sud-africaine.

Il est de notoriété publique que sa formation est basée sur un diplôme national supérieur en éducation suivi d’une licence en éducation, et d’une maîtrise en éducation.

Helmoed Heitman, expert en défense, a déclaré au journal The Citizen que « le président  Ramaphosa a été très injuste envers les forces de défense  en nommant de nouvelles personnes, dont deux n’avaient apparemment aucune expérience pertinente, alors que la SANDF fait face à une situation très difficile en République démocratique du Congo (RDC) et doit achever le retrait de la mission ratée au Mozambique ».

Motshekga va t – elle  apporter son expérience en  politique et en éducation au portefeuille de la défense et des anciens combattants militaires? D’autant plus qu’elle n’a aucune expérience dans le domaine militaire.

Motshekga n’a aucune expérience dans les domaines militaires face aux défis de l’Afrique du Sud en RDC et au Mozambique

Motshekga, née à Soweto et membre du Congrès national africain (ANC) depuis 34 ans, a participé à l’activisme civil et politique dans les années qui ont précédé l’instauration de la démocratie en 1994. Elle a notamment été membre du Comité de crise de l’éducation de Soweto, du Comité national de coordination de l’éducation, du Front démocratique uni (UDF), du Syndicat national de l’éducation d’Afrique du Sud et de l’Association civique de Pimville. Elle a également été coordinatrice nationale des pourparlers sur l’unité des enseignants qui ont conduit à la formation du Syndicat démocratique des enseignants d’Afrique du Sud (SADTU).

Elle a rejoint l’ANC en 1990 avec sa première apparition sur la scène politique post-démocratique en tant que présidente du comité permanent de l’éducation de la législature provinciale du Gauteng en 1999. Cela a été suivi par des postes de membre provincial du comité exécutif (MEC) dans les portefeuilles du développement social et de l’éducation.

En 2008, un an avant d’être nommée ministre de l’Éducation de base par le président de l’époque, Jacob Zuma, Motshekga a été élue présidente nationale de la Ligue des femmes de l’ANC, poste qu’elle a occupé pendant sept ans. Au niveau ministériel, son mandat au portefeuille de l’Éducation de base a été prolongé par Ramaphosa lorsqu’il a remplacé Zuma en 2019.

Elle a eu l’honneur d’être – brièvement – ​​la première femme présidente de l’Afrique du Sud. Il s’agissait d’un poste intérimaire pendant que Ramaphosa représentait l’Afrique du Sud aux funérailles de l’ancien président zambien Kenneth Kaunda en juillet 2021.

Elle est mariée à Mathole Motshekga, le deuxième Premier ministre du Gauteng succédant à Tokyo Sexwale en 1998. Au cours de sa carrière politique, il a siégé pendant cinq ans au Comité exécutif national de l’ANC (NEC), et a été chef de file de l’ANC pendant quatre ans – tout en restant un représentant public de l’ANC à l’Assemblée nationale (AN).

La  ministre Motshekga a assisté simplement aux funérailles de Lucky Maringa

La SANDF a confirmé dans un communiqué une attaque au mortier contre une base sud-africaine à Saké le 25 juin «  a fait deux morts et vingt blessés »

Les rebelles du M23 ont attaqué mardi 25 juin la ville de Sake en République démocratique du Congo (RDC), entraînant  la mort de deux soldats des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) et une vingtaine autres auraient été blessés.

Le capitaine Maringa de la 46e brigade sud-africaine de Johannesburg, et celui du capitaine Kgopane,  de la formation d’artillerie de défense aérienne. Tous deux officiers  du renseignement.

L’un des 15 soldats sud-africains blessés a perdu un bras, tandis qu’un autre est dans un état critique après avoir été touché par des éclats d’obus au ventre.

Avec RSA defence /Cyril Mokoena

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