Des drones de surveillance et de reconnaissance ont permis aux troupes du Bangladesh et du Népal de la MONUSCO d’identifier et de détruire au moins huit postes de contrôle de la milice Codeco

Les renseignements appuyés par drones de surveillance et de reconnaissance, ont permis aux soldats de la paix de la MONUSCO d’identifier et de détruire au moins huit points de contrôle de la milice Codeco en République démocratique du Congo (RDC).

Cela faisait partie de l’opération Tiger Paw, lancée à la mi-mai sous le commandement d’un officier supérieur de l’armée du Bangladesh en RDC, après ce que la mission des Nations Unies (ONU) dans ce pays en difficulté d’Afrique centrale a qualifié de « planification méticuleuse » impliquant les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), les autorités locales de Djugu en Ituri et leurs habitants.

Des troupes du Bangladesh et du Népal ont été enrôlées dans le détachement de la MONUSCO pour Tiger Paw. Le but de l’opération était d’identifier et de détruire les postes de contrôle de la Codeco (Coopérative de Développement du Congo). « Un axe important » reliant un certain nombre de villages a été ouvert, a rapporté Lydie Betyna de la MONUSCO.

À partir du 21 mai, le personnel des FARDC, en coordination avec les soldats de maintien de la paix de la MONUSCO, a exécuté des patrouilles conjointes étendues autour d’Ivo Djugu, Lenga, Gali, Plateau Savo, Lida, Jippi et Pimbo. Le village d’Arr, identifié comme un épicentre de l’insécurité, a fait l’objet d’une « attention particulière » de la part des patrouilles chargées de cartographier la zone en amont de l’intervention.

Le lendemain, quatre militaires congolais du régiment Masumbuko rejoignent la patrouille et lancent, depuis la base de Drodro, une offensive pour sécuriser un axe le long de la ligne.

Le premier poste de contrôle illégal a été identifié sur la colline d’Uzi, détruite après une opération de bouclage et de fouille.

Après le dégagement de la colline d’Uzi, la patrouille a découvert et détruit un deuxième et un troisième poste de contrôle tenus par les miliciens du Codeco, qui ont ouvert le feu avant que les casques bleus ne répondent avec des tirs de mortier.

Après avoir dégagé la zone menacée, la patrouille s’est dirigée vers Tchoru, puis vers Pitso, où elle a été rejointe par une patrouille népalaise.

Avec Coco Kabwika

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