Le contexte politique de la République démocratique du Congo a été profondément influencé par l’élan nationaliste lors des dernières élections présidentielles. Cet engouement pour le nationalisme a joué en faveur de Félix Tshisekedi, tout en reléguant ses rivaux, Moïse Katumbi et Martin Fayulu, au second plan.
La campagne de Tshisekedi a été habilement articulée autour de la défense de l’identité nationale et de la promotion de la congolité, des thèmes qui ont mis en difficulté ses concurrents. Moïse Katumbi a été pénalisé en raison de controverses entourant sa nationalité et de la possession d’un passeport zambien sans oublié la nationalité burundaise de sa femme Carine, tandis que Martin Fayulu a souffert d’un manque de soutien populaire dans un contexte où l’accent était mis sur le nationalisme incarné par Tshisekedi.
Cette orientation nationaliste a incité les électeurs à se tourner vers Tshisekedi, reléguant ainsi les autres candidats au second plan et conduisant à la victoire du président sortant. La stratégie adoptée s’est avérée fructueuse pour Tshisekedi, lui assurant une victoire électorale tout en affaiblissant ses adversaires politiques.
Cette tendance nationaliste a donc joué un rôle déterminant dans le résultat des élections en RDC, mettant en lumière l’importance des enjeux identitaires dans le paysage politique congolais.
Roger Lazio
Une très bonne analyse.