Ces décès portent à quatre le nombre de militaires sud-africains tués en RDC rien que le mois de février.
Ils faisaient partie du contingent de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) dans ce pays d’Afrique centrale en tant que cinquième pays contributeur de troupes (TCC) à la mission des Nations Unies (ONU) – MONUSCO.
Une déclaration en six paragraphes publiée par le colonel Selinah Rawlins, directrice par intérim de la Defense Corporate Communication (DCC), ne fait aucune mention de l’unité militaire sud-africaine à laquelle appartenaient les soldats morts. Le 15e bataillon d’infanterie SA (SAI) de Mthatha est l’actuelle composante sud-africaine de la brigade d’intervention de force (FIB) composée de trois pays, l’unité de renseignement tactique IV de la formation de renseignement de l’armée SA remplaçant l’unité sœur III en décembre. Il n’y a aucun détail sur le bataillon d’infanterie qui exerce ses fonctions dans le cadre d’une force de réaction rapide (QRF) attachée à la FIB, tandis que la SA Air Force (SAAF) et le SA Military Health Service (SAMHS) ne divulguent pas d’informations sur les unités et le personnel déployés.
Selon le communiqué de DCC, la SANDF « a le regret d’annoncer que deux de ses membres actuellement déployés au sein de la MONUSCO sont décédés », sans aucune indication sur le lieu où la fusillade a eu lieu.
« L’incident s’est produit lorsque l’un d’eux a tiré sur l’autre avec son arme de service avant de la retourner contre lui-même « , peut-on lire, ajoutant qu’une commission d’enquête (CE) a été instituée pour travailler avec le commandement de la MONUSCO pour enquêter sur l’incident et les circonstances qui ont conduit aux meurtres.
« Les restes des membres seront rapatriés en Afrique du Sud . Toutes les familles ont été informées de ce malheureux incident.
La ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Thandi Modise, a exprimé son regret face à cet incident et a présenté ses condoléances aux familles des soldats morts. Sur la liste des condoléances figurent également le vice-ministre Thabang Makwetla, le secrétaire par intérim à la Défense (SecDef), Thobekile Gamede et le général Rudzani Maphwanya, commandant en chef de la SANDF.
Ces décès portent à quatre le nombre de militaires sud-africains tués en RDC en février.
Le capitaine Simon Mkhulu Bobe et le caporal suppléant Irven Thabang Semono, faisant partie de l’effectif du 1 SAI, attaché à l’avant-garde sud-africaine de la SAMIDRC (Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC), sont morts lorsqu’un mortier a touché leur base le 14 février. Trois autres soldats ont été blessés dans un seul tir de mortier.
Cyril Mokoena pour Congovirtuel – Pretoria