La RDC accuse ERG d’avoir fait passer des contrats de plus de 535 millions de USD “ à tort “ à 9 sous-traitants étrangers en 2023

La “fraude” a été découverte au sein des actifs d’ERG Metalkol, Comide, Frontier, Boss Mining et de ses sous-traitants notamment Rocada, Roche Solide, Standar Fiable, Technologies Global, Etalon SA, Surtek, Socom, Transversal et Vision.

La société minière kazakhe Eurasian Resources Group (ERG) a nié les accusations selon lesquelles elle aurait tenté de contourner les lois sur la sous-traitance de la République démocratique du Congo, conçues pour renforcer la propriété locale dans le secteur minier, la création d’emplois et les bénéfices pour l’économie du pays.

Dans un communiqué publié la semaine dernière, le gouvernement congolais accuse ERG d’avoir fait passer neuf sociétés de sous-traitance pour des partenaires majoritaires détenant des actions « fictives » afin de contourner la législation exigeant que les actionnaires congolais détiennent 50 % des actions de sous-traitance.

L’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, un organisme gouvernemental, a déclaré que plus de 535 millions de dollars de ventes avaient été attribués à tort à des sous-traitants étrangers en 2023.

Il a déclaré qu’il « prendrait des mesures appropriées suivies de sanctions exemplaires » contre ce qu’il a décrit comme des « cas avérés de fraude ».

La fraude a été découverte au sein des actifs d’ERG Metalkol, Comide, Frontier, Boss Mining et de ses sous-traitants Rocada, Roche Solide, Standar Fiable, Technologies Global, Etalon SA, Surtek, Socom, Transversal et Vision, a indiqué le régulateur.

Mercredi, ERG a répondu aux accusations, affirmant que les sous-traitants n’y étaient pas directement associés.

« ERG nie catégoriquement toute implication dans des activités illicites », a déclaré la société dans un communiqué, ajoutant qu’elle échangeait des informations avec l’autorité de régulation.

ERG, basé au Luxembourg, est détenu conjointement par 3 actionnaires privés et le gouvernement du Kazakhstan, qui détient les 40 % restants.

L’entreprise corrige les divergences identifiées dans les contrats avec les fournisseurs jugés inéligibles en vertu des lois applicables et recherche activement des fournisseurs alternatifs, a déclaré ERG.

La société minière d’État congolaise Gécamines a annoncé en février avoir fait une offre d’achat de trois des actifs de cuivre et de cobalt d’ERG dans le pays.

Avec Reuters

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