Par
Irénée MUNYEMUYISA KAHEHERO
PRÉAMBULE
Notre étude porte sur un trouble de l’équilibre acido-basique désignant un état pathologique dû à une baisse du pH du sang qui devient inférieur à la normale et donc acide, l’acidose. Cette étude nous a permis non seulement de concrétiser notre objectif d’interpréter les phénomènes ou attributs de la vie avec des concepts de la physique et de la chimie classique mais aussi en faire les liens entres les disfonctionnements des phénomènes physicochimique et certaine maladies.
Dans cette optique, cette étude a été très bénéfique pour chaque étudiant ayant participé aux recherches. Ainsi, il serait très ingrat de notre part d’entré dans le vive du sujet sans remercier le Professeur Bidoc Jean-Noël MPUTU ; qui y’a cultivé chez nous un esprit de curiosité et qui malgré ces nombreuses occupations a accepté de donner son temps et son énergie pour notre formation. À en croire la profondeur de nos sentiments, cette page serait garnie en lettre d’or pour la simple raison qu’elle constitue l’expression même de notre cœur ; Monsieur le Professeur MPUTU on a rein à vous offrir qui pourrais être à la hauteur de ce que vous avez fait pour nous. Nous remercions le Centre Médicale Chirurgicale, plus particulièrement le Docteur Alfred qui a accepté de répondre à quelque question qui ont été très bénéfique pour la réalisation de ce présent travail. En fin nos remerciement s’adressent à toute personne ayant contribuée de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
PRÉSENTATION DU TRAVAIL
Notre travaille comprend trois grand chapitre mise en part le préambule, la présentation du travail, la bibliographie et l’annexe.
Le premier chapitre traite sur le rappel des notions élémentaires sur acido-basicité, c’est chapitre nous donnes les rappels des bases qui vont nous aider à mieux assimilé la suite.
Le second chapitre présente la biochimie et la physiologie de l’équilibre acidobasique, ce chapitre nous permettra de comprendre le fonctionnement normal de la régulation du taux d’acidité dans notre corps.
Le troisième chapitre traite de l’acidose, ce chapitre nous donne un point de vue bref et précis sur l’acidose et décris les liens entre l’acidose est le mauvais fonction biochimique et physiologique.
Il important de suivre la suite d’idée que nous vous présentons cela vous permettra de bien comprendre ce que nous avons recueillis sur l’acidose.
L’anatomie fonctionnelle ne vous sera pas présentée dans ce travail, mais s’il y a un point obscur quant à l’anatomie ayant trait avec l’équilibre acido-basique présentez la difficulté lors de l’exposé.
Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un travail pratique. Nous dédions aussi les contenues de ce travails à tous nos collègues et toutes personnes qui est passionné de la lecture. Nous acceptons vos questions et suggestions ayants trait à ces travails.
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE
Les données présentées dans ce travail ne viennent pas de notre propre imagination, ces sont les fruits de diverses lectures et interview que nous avons collecté est assemblé.
Ainsi, pour toute personne qui aura besoin ; d’approfondir les connaissances présenté dans ce travail soit de vérifier la véracité de ce connaissance ; voici les livres et site internet que nous avons consulté :
- Elaine N. MARIEB (Edison community college, Holyoke Community College, Emeritus) traduction de la quatrième édition américaine (par Jean-Pierre Artigau) ; Anatomie et physiologie humaines ;
- Prof Dr Jean Paulin MBO MUKONKOLE ; notes de cours à l’intention des étudiants de Troisième Graduat sciences Biomédicales UNIVERSITE CATHOLIQUE DU GRABEN (UCG) ; Physiopathologie 2018.
- Prof Dr ATOBA BOKELE ; notes de cours à l’intention des étudiants de l’UNIGOM faculté de médecine ; cours de physiopathologie générale et spéciale 2018 ;
- Pierre VALDIGUIE et Jacques DE GRAEVE ; Biochimie clinique.
CHAPITRE I : NOTION D’ACIDE-BASE
1. DÉFINITIONS
Étant donné leur importance, les acides et les bases ont été définis plusieurs fois et de plusieurs manières. Il existe au moins trois définitions qui sont les plus couramment utilisées qui sont dues respectivement à Arrhenius, à Bronsted-Lowry et à Lewis. Toutefois, dans la suite de ce travail nous utiliserons la définition de l’acidité/basicité selon Bronsted-Lowry
a. Définition selon Arrhenius
C’est probablement la définition la plus ancienne. Selon cette définition :
- Un acide est une espèce chimique capable de libérer en solution aqueuse un ion
(proton) ainsi, le est un acide car
- Une base est une espèce chimique capable de libérer en solution aqueuse un ion hydroxyle ainsi, le est une base car
Cette définition n’est pas générale surtout en ce qui concerne les bases car elle ne concerne que les substances capables de fournir des ions OH- .
b. Définition selon Bronsted-Lowry
Selon cette définition :
- Un acide est un donneur de protons.
- Une base est un accepteur de protons.
Pour qu’une substance puisse agir comme un acide, elle doit être en présence d’une base, accepteur de protons. De même, pour qu’une substance puisse agir comme base, elle doit être en présence d’un acide, donneur de protons.
c. Définition selon Lewis
Selon la définition de Lewis :
Un acide est un accepteur de doublet électronique (ou paire d’électrons). Une base est un donneur de doublet électronique.
Étant donné que les protons sont des accepteurs de doublet électroniques, les bases de Lewis sont également des bases de Bronsted-Lowry.
2. LE PRODUIT IONIQUE DE L’EAU
La constante d’équilibre de la réaction d’auto-ionisation de l’eau, usuellement notée, est appelée produit ionique de l’eau
. Dans toute solution aqueuse, le produit des concentrations des ions
et est une constante. À 25°C, est égale à 1,00. .
Dans l’eau pure on a l’égalité : d’où ainsi
nous avons
3. LA FORCE D’ACIDE ET BASE
Les acides forts sont des acides qui sont entièrement dissociés en solution aqueuse.
Les bases fortes sont des bases qui sont entièrement dissociées dans l’eau. L’acide chlorhydrique () est un acide fort et l’hydroxyde de sodium () est une base forte :
Les acides faibles et les bases faibles ne sont que partiellement dissociés en solution.
Ils sont caractérisés par une constante de dissociation appelée constante d’acidité, notéeet est la constante de basicité de la base. est la relations entre et le produit ionique de l’eau . Un acide est d’autant plus fort que son est élevé et que son est petit plus est grand (donc plus est petit) plus l’acide est fort. Une base est d’autant plus forte que son est élevé et que son est petit plus est grand (plus est petit) plus la base est forteLa quasi-totalité des acides organiques sont des acides faibles.
4. LA THÉORIE DE pH
pH signifie potentiel en hydrogène, puissance ou exposant des ions hydrogènes ou oxonium . Cette notion fût introduite en chimie par le chimiste danois Soren Sören (1869-1939) en 1909. La fonction pH est une expression facile de la concentration en ion (ou ) et intervient dans la détermination du caractère acide, basique ou neutre de la
solution.
Par définition, le pH est la capacité d’une solution aqueuse de pouvoir émettre les ions ou des ions . Il se définit mathématiquement comme étant le cologarithme de la concentration des ions ou des ions . Dans cette optique nous pouvons donc dire que le .
En chimie, le système décimal est le plus et le très souvent utilisé. Sachant que le logarithme est l’exposant qu’il faut donner à la base pour trouver l’antilogarithme ; nous avons . Étant donné que dans toute solution aqueuse
, l’on peut donc écrire . Le pH s’étale donc sur 14 unités, c’est-à-dire ou .De ces relations l’on retient qu’une solution aqueuse est
neutre lorsque , acide lorsque , basique lorsque Voici les relations pour calculer le pH des solutions :
- Les solutions d’acides forts étant la normalité de l’acide.
- Les solutions d’acides faibles
- Les solutions de base forte
- Les solutions de base faibles
CHAPITRE II : LA BIOCHIMIE ET LA PHYSIOLOGIE DE L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Le pH optimal des divers liquides de l’organisme varie, mais de peu. Le pH du sang artériel est normalement de 7,4, celui du sang veineux et du liquide interstitiel est de 7,35 et celui du liquide intracellulaire est 7,0 à moyenne. Le liquide intracellulaire et le sang veineux a un pH faible que celui du sang artériel, car ils contiennent plus des métabolites acides (tel l’acide lactique) et de gaz carbonique, lequel se combine à l’eau pour former l’acide carbonique ( ) pouvant libérer les ions .
Bien que de petites quantités des substances acides pénètrent dans l’organisme par l’intermédiaire des aliments, la plus part des ions sont les produits ou les sous-produits du métabolisme cellulaire. La concentration sanguine des ions est réglée dans l’ordre, par les systèmes tampons chimiques, le centre respiratoire du tronc cérébral et les mécanismes rénaux.
1. LE TAMPON CHIMIQUE
Un système tampon est une solution dont le pH ne varie pratiquement pas lorsqu’on y ajoute un certaines quantités d’ions,. Un tampon est constitué d’un acide et de sa base conjuguée, il renferme donc un couple acide-base les systèmes tampons s’obtiennent :
- En mélangeant un acide faible avec son sel de base forte dite sa base conjuguée, un tel tampon réalisé est dit tampon acide ou tampon en milieu acide.
- Soit, en mélangeant une base faible avec son sel d’acide fort dit son acide conjugué, le tampon ainsi obtenu est dit tampon basique ou tampon en milieu basique.
Les solutions tampon jouent un rôle important dans la vie des organismes en assurant la constante du pH du sang, de lymphe, etc… Les solutions tampons les plus importants de l’organisme :
a. Système carbonique-bicarbonate
Le système tampon acide carbonique-bicarbonate est composé de l’acide carbonique et de son sel, le carbonate de sodium , dans une même solution. C’est le système tampon le plus important du liquide extracellulaire.
En effet, le étant un acide faible, ne se dissocie que très peu dans les solutions neutres ou acide. Par conséquent, quand un acide fort comme l’acide chlorhydrique est ajouté au système, la très grande majorité des molécules d’acide carbonique déjà présentes ne se dissocient pas. Toutefois, les ions du sel agissent comme des bases faibles et captent les ions libérés par l’acide fort, formant ainsi plus d’acide carbonique.
. Comme l’ion libéré par l’acide fort est capté pour former l’acide faible,
l’ajout de cet acide fort n’abaisse que légèrement le pH de la solution. Mais si c’est une base forte comme l’hydroxyde de sodium qu’on ajoute au même système, l’alcalinité sera telle qu’une base faible comme le bicarbonate de sodium ne se dissociera pas et n’élèvera pas le pH car la présence de la base forte (et l’élévation du pH) force l’acide carbonique à se dissocier davantage et à libérer des ions qui vont se lier aux ions hydroxyde libérés par la base forte et former des molécules d’eau :
. Bien que, le sel de bicarbonate dans ce cas soit le bicarbonate de sodium, le
type de cation du sel n’a pas d’importance ; d’autres sels de bicarbonate fonctionnent de façon identique.
La capacité tampon de ce genre de système est directement reliée à la concentration des substances tampons. La concentration des ions dans le liquide extracellulaire est normalement de environ, et elle est maintenue par les reins.
b. Système tampon phosphate disodique-phosphate monosodique
Le système tampon phosphate disodique-phosphate monosodique fonctionne presque exactement comme le système tampon acide carbonique-bicarbonate. Ses constituants sont les sels de sodium du dihydrogéno-phosphate et du monohydrogénophoshate
. Le phosphate monosodique agit comme un acide faible, tandis que le phosphate disodique agit comme une base faible.
Ainsi, les ions libérés par les acides forts se lient à des bases faibles pour former un acide faible et un sel : et les bases fortes se lient à des acides faibles pour former une base faible et de l’eau :
.
Le système tampon disodique-phosphate monosodique constitue un tampon très efficace dans l’urine et dans le liquide intracellulaire, où la concentration d’ions phosphate est généralement plus levée, mais il a peu d’importance dans le tamponnage du plasma sanguin.
c. Système tampon protéinate-protéines
Les protéines constituent la plus abondante et la plus puissante des sources de tampons, et elles forment le système tampon protéinate-protéines.
Les protéines sont des polymères d’acide aminés. Le groupement carboxyle terminal de l’une des extrémités de la protéine, de même que les groupements des chaines latérales (groupement R) de certains acides aminés se dissocient et libèrent des ions quand le PH s’élève : . De même, le groupement amine terminal de la protéine et les groupements de chaine latérales (groupement R) de certains acides aminés peuvent agir comme des bases et accepter des ions : . Comme cette dernière réaction retire des ions libres de la solution, elle prévient une acidification excessive.
L’hémoglobine des érythrocytes constitue un excellent exemple de protéine agissant comme tampon intracellulaire. Comme le gaz carbonique libéré ds tissus forme de l’acide carbonique, lequel se dissocie en ions et en ions dans le sang. Entre-temps, l’hémoglobine libère l’oxygène et devient de l’hémoglobine réduite porteuse d’une charge négative. Ainsi les ions se lient rapidement aux anions hémoglobine Dans ce cas, on constate que l’acide carbonique un acide faible, est tamponné par un acide encore plus faible, l’hémoglobine.
2. RÉGULATION RESPIRATOIRE DE LA CONCENTRATION DES IONS
Le système respiratoire débarrasse le sang du gaz carbonique tout en le ravitaillant en oxygène. Le gaz carbonique produit par le catabolisme cellulaire se lie à l’hémoglobine des érythrocytes, et il est converti en ions pour son transport dans le plasma :
. Il existe un équilibre réversible entre le gaz
carbonique dissous et l’eau d’une part, et l’acide carbonique d’autre part ; de même il y a équilibre entre l’acide carbonique d’un côté et les ions et les ions ainsi, l’augmentation d’une des substances pousse la réaction en sens opposé.
Lors de la libération du au niveau des alvéoles pulmonaires, la réaction tend vers la gauche. Les ions libérés s’associent aux ions pour former de l’acide carbonique, qui se transforme immédiatement en gaz carbonique et en eau.
En cas d’hypercapnie, il y a activation des chimiorécepteurs du bulbe rachidien de sorte que l’équation se déplace vers la droite. Les chimiorécepteurs du bulbe rachidien stimulent les centres respiratoires du tronc cérébral, qui augmentent la fréquence et l’amplitude respiratoires. De plus, l’augmentation de la concentration plasmique des ions résultant d’un processus métabolique quelconque excite indirectement le centre respiratoire et provoque des respirations profondes et rapides. À mesure que s’accroît la ventilation, une quantité accrue de et d’eau est éliminée du sang, ce qui explique que la réaction se déplace vers la gauche et réduise la concentration des ions . Ces corrections respiratoires du pH sanguin s’effectuant par le biais de la régulation de la concentration sanguine du gaz carbonique s’accomplissent en une minute environ.
De ce fait la régulation respiratoire de l’équilibre acido-basique constitue un système tampon physiologique, ou fonctionnel. Elle agit plus lentement que les tampons chimiques que nous avons déjà décrit, mais sa capacité tampon est jusqu’à deux fois plus grande que celle de tous les tampons chimiques combinés.
3. MÉCANISME RÉNAUX DE L’ÉQUILIBRE ACIDOBASIQUE
Les reins agissent dans l’augmentation des ions dans le liquide extracellulaire. En cas de la diminution du pH la sécrétion d’ions H+ par les tubules augmente très fort par rapport à la filtration glomérulaire de . Seulement peu d’ions vont réagir avec les ions . L’excès d’ions sera éliminé par les urines en se combinant aux tampons urinaires : / et Cela va mener au retrait des ions du milieu extracellulaire et l’excès de rentre dans le liquide extracellulaire et se combine à l’ion pour former le , une base faible.
L’excès d’ions H+ qui entre dans les tubules se combine aux pour former les . Le passe dans les urines et l’ion est réabsorbé dans le liquide extracellulaire en échange des ions H+. En même temps qu’un ion . est libéré dans le liquide extracellulaire.
Ainsi, seuls les reins ont la capacité de régler les concentrations sanguines des substances alcalines et de renouveler les réserves de tampon chimiques consommés pour la régulation de la concentration d’ions dans le liquide extracellulaire.
L’on peut donc bien dire que les principaux organes de la régulation acido-basique sont donc les reins qui lentement mais sûrement, compensent les déséquilibres acido-basiques dus aux fluctuations de l’apport alimentaire et du métabolisme ainsi qu’aux états pathologiques.
CHAPITRE III : TROUBLE D’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE : L’ACIDOSE
L’acidose correspond à une acidité accrue du plasma sanguin. Généralement, on considère qu’il y a acidose quand le pH naturel se situe en dessous de 7,38 (son opposé, l’alcalose, se produit à un pH supérieur à 7,42). Les valeurs du pH compatibles avec la vie étant comprises entre 6,8 et 7,8. Un pH du sang artériel (et donc du flux extracellulaire) supérieur ou inférieur à ces chiffres provoque des dommages cellulaires irréversibles.
On distingue deux types d’acidose :
1. L’ACIDOSE RESPIRATOIRE
C’est un déséquilibre acido-basique dit respiratoire résultant de l’incapacité du système respiratoire de maintenir le pH. La pression partielle du gaz carbonique dans le sang artériel est le principal indice du fonctionnement du système respiratoire.
a. Physiopathologie
Quand le fonctionnement est normal, la pression partielle du gaz carbonique varie entre et dans le sang artériel. En règle générale, la pression supérieure à traduit l’acidose respiratoire, tandis qu’une pression inferieure a 35mmHg signale
l’alcalose respiratoire.
L’acidose respiratoire survient le plus souvent lorsque la respiration est superficielle ou lorsque des maladies comme la pneumonie, la fibrose, kyste du pancréas mucoviscidose ou l’emphysème entravent l’échange gazeux dans les alvéoles. Dans de telles conditions, le gaz carbonique s’accumule dans le sang et il peut être transformé en acide carbonique qui libère les ions . On peut donc soupçonner une acidose respiratoire en présence d’une chute de PH et une élévation de la pression partielle des gaz carbonique au-dessus de 45mmHg.
b. Étiologie
L’acidose respiratoire peut-être causée par :
- Tout état qui entrave les échanges gazeux ou la ventilation pulmonaire (bronchite chronique, fibrose kystique du pancréas, emphysème) car cette inefficacité de l’expiration provoque la rétention du gaz carbonique et l’augmentation des ions ;
- Les respirations rapides et superficielles ;
- Les doses excessive de narcotiques ou de barbituriques ou les lésion du tronc cérébral ;
- Les maladies neuromusculaires ; Les arrêts cardio-pulmonaires.
2. L’ACIDOSE MÉTABOLIQUE
Les déséquilibres acido-basiques métaboliques recouvrent toutes les anomalies de l’équilibre acido-basique, à l’exception de celles qui sont causées par un excès ou par un déficit en gaz carbonique dans le sang.
a. Physiopathologie
Une acidose métabolique est due à l’un des mécanismes suivants :
- Production accrue d’acides non volatiles.
- Excrétion d’acide par le rein diminuée (Insuffisance rénale aiguë).
- Perte d’alcalin (bicarbonate) : diarrhée
Le bicarbonate extracellulaire est diminué par réaction avec les ions ou, chez les malades perdant les alcalins par perte du bicarbonate dans les urines ou dans les selles. La diminution du pH stimule la respiratoire et la est abaissé. On dit qu’il y a compensation respiratoire.
b. Étiologie
Les causes les plus fréquents de l’acidose métabolique sont :
- l’ingestion d’une grande quantité d’alcool (qui s’est transformé en acétaldéhyde puis en acide acétique) ;
- La perte importante de consécutive à une diarrhée persistante (le bicarbonate provient du suc pancréatique et intestinal) ;
- une accumulation d’acide lactique pendant l’exercice ou à l’occasion d’un choc ;
- le diabète sucré en état d’hyperglycémie car le déficit insulinique ou absence de réaction cellulaire à l’insuline, d’où une incapacité d’utiliser le glucose ; les lipides deviennent d’énergie et l’acidocétose apparaît ;
- l’inanition insuffisance de nutriments pour alimenter les cellules, les protéines et les réserves lipidiques deviennent des sources d’énergie produisent des métabolites acides lors de leur dégradation ;
- l’insuffisance d’aldostérone car entraine une sécrétion trop faible d’ions et
;
- la forte concentration d’ions potassium dans le liquide extracellulaire car les ions font concurrence aux ions
3. COMPENSATIONS RÉNALE ET RESPIRATOIRE
Lorsqu’un déséquilibre acido-basique survient à la suite du fonctionnement inefficace d’un des systèmes tampons physiologiques (Rein ou poumons), l’autre système tente de compenser. Ainsi, le système respiratoire cherche à compenser les déséquilibres métaboliques et les reins tentent, quoique beaucoup plus lentement, de corriger les déséquilibres causés par une maladie respiratoire.
a. Compensations respiratoires
En règle générale, la fréquence des amplitudes respiratoires changent lorsque le système respiratoire tente de compenser les déséquilibres acido-basiques métaboliques. En cas
D’acidose métabolique, la fréquence et l’amplitude respiratoire sont habituellement augmentées, ce qui indique qu’une forte concentration d’ion stimule les centres respiratoires. Le PH sanguin est bas (inférieur à 7,35) et la concentration d’ions est faible (inferieur a ). En outre, la pression arterielle du passe sous les
, du fait que le système respiratoire expulse ces gaz pour eliminer l’excès d’acide
du sang.
b. Compensation rénales
Si le déséquilibre est d’origine respiratoire, les mécanismes rénaux entrent en jeu pour le compenser. Par exemple, une personne en état d’hypoventilation va présenter une acidose. S’il y a compensation rénale, la pression partielle du gaz carbonique et la concentration de carbonate sont élevées. Les augmentations de la pression partielle de est la cause de l’acidose. La forte concentration de bicarbonate pour centrer l’acidose.
4. DIAGNOSTIC : DETERMINATION DE LA CAUSE DE L’ACIDOSE
Pour pouvoir diagnostic un état d’acidose n’est pas une tâche facile, il est encore plus difficile de trouve la cause de cette état. Pour confirmer l’acidose il faut analyser les dosages sanguins dans l’ordre suivant :
a. Le pH
Bien notez le pH. Cette donnée indique si le patient est en acidose (pH, mais ne révèle pas la cause de l’état.
b. La pression partielle du gaz carbonique
Après avoir constaté la baisse du pH, vérifier la pression partielle du gaz carbonique afin de déceler s’il s’agit de la cause du déséquilibre. Comme le système respiratoire agit rapidement, une pression partielle excessivement haute ou faible peut révéler soit que le trouble est d’origine respiratoire, soit que le système respiratoire est en voie de le compenser. Par exemple si la pression partielle est supérieur à 45. Le système respiratoire est en cause et le trouble est l’acidose respiratoire mais si la pression partielle du gaz est inférieur à 35 . Le système n’est pas en cause mais il est entrain de compenser.
c. La concentration en ions bicarbonates
On vérifie la concentration d’ions si la pression partielle du gaz a prouvé que le système respiratoire n’est pas à l’origine du déséquilibre, alors le trouble est métabolique, et il devrait se traduire par des valeurs anormales de la concentration du bicarbonate. L’acidose métabolique se signale par une concentration inférieur à 22. Alors que la pression du gaz est carbonique est inversement proportionnelle au pH sanguin ; la concentration de bicarbonate quant à elle est proportionnelle au pH sanguin.
Voici un tableau simple qui facilite les déterminations ;
Valeur plasmique normal | |||
Acidose respiratoire | s’il y a compensation | ||
Acidose métabolique | s’il y a compensation |
5. CONSEQUENCE DE L’ACIDOSE
Les limites absolues du pH compatible avec la vie sont 7,0 et 7,8. En deçà de 7,0 ; l’activité du système nerveux central est si réduite que le coma survient et que la mort suit peu après.
6. PRISE EN CHARGE DE L’ACIDOSE
La prise en charge de l’acidose est avent tous basée sur le traitement de la cause.
L’alcalinisation systématique n’est pas recommandée.
7. PROPHYLAXIE
Pour prévenir les troubles liées à l’équilibre acido-basique. Voici quelque conseil qui peuvent vous sauvez la vie :
a. Contrôler votre alimentation
Les protéines d’origine animale (viande, œuf, fromage) ; les céréales et produits céréaliers (pain, riz, pâte, semoule, maïs) ainsi que les fruits protéoléagineux sont acidifiant et en prendre avec une bonne modération. La pomme de terre fait figure d’exception dans ce groupe, ainsi que les haricots secs : correspondent de ce fait à une source rare de glucides aux vertus alcalinisâtes.
A l’inverse, nous vous conseillons les fruits et légumes alcalinisant, surtout les fruits secs. Les laitages (lait, yaourts) ; matière grasse (beurre, huile) ; boissons (eau, soda, thé, bière, vin, jus de fruit ou de légume) ; sucreries (miel, chocolat, glace) sont relativement neutre.
Ainsi, privilégier la consommation quotidienne de fruits et légumes en qualité et quantité afin d’améliorer le statut acide-base et favoriser le « bon fonctionnement » de votre organisme. Toute fois le mieux est une ration équilibrée, diversifiée et variée, favorise un bon équilibre acido-basique.
- Eviter des jeûnes excessive et prolongé
En cas de jeûne prenez chaque matin l’équivalent de 2 citrons pressés dans un verre
d’eau tiède.
c. Dite non au stress
Il important de combattre le stress qui favorise l’acidité. Pour cela, le sport est un
excellent exutoire physique, psychologique mais également physiologique.
ANNEXE
1. PRESENTATION DE L’AUTEUR
- NOM : Irénée MUNYEMUYISA KAHEHERO
- CURSUS SCOLAIRE : école primaire et maternel au Complexe Scolaire Marie Corenson à Beni ; secondaire au Petit séminaire Tumaïni Letu à Musienene ensuite au Lycée Mwendu à Beni pour finir en Scientifique au collège KAMBALI à Butembo ; aujourd’hui étudiant régulièrement inscrit à deuxième Licence en Faculté de Médecine à l’UNIGOM.
- ADRESSE PHYSIQUE ACTUELLE : Goma quartier MABANGA NORD, derrière Orix.
- ADRESSE ELECTRONIQUE :
o Numéro de téléphone : +243 990 804 565 o Adresse Email domicile : munyemuyisairenee@gmail.com o Adresse Email académique : ireneemunyemuyisa@student.unigom.ac.cd
Adresse Facebook et Instagram : Irénée MUNYEMUYISA KAHEHERO
TABLE DE MATIERES
PRÉAMBULE …………………………………………………………………………………………………………….. i
PRÉSENTATION DU TRAVAIL ………………………………………………………………………………… ii
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE ………………………………………………………………………….. iii
CHAPITRE I : NOTION D’ACIDE-BASE……………………………………………………………………. 1
- DÉFINITIONS …………………………………………………………………………………………………. 1
- LE PRODUIT IONIQUE DE L’EAU ………………………………………………………………….. 1
- LA FORCE D’ACIDE ET BASE ……………………………………………………………………….. 2
- LA THÉORIE DE pH ……………………………………………………………………………………….. 2
CHAPITRE II : LA BIOCHIMIE ET LA PHYSIOLOGIE DE L’ÉQUILIBRE ACIDO-
BASIQUE………………………………………………………………………………………………………………….. 3
- LE TAMPON CHIMIQUE ………………………………………………………………………………… 3
- RÉGULATION RESPIRATOIRE DE LA CONCENTRATION DES IONS ……. 5
- MÉCANISME RÉNAUX DE L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE …………………………. 5
CHAPITRE III : TROUBLE D’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE : L’ACIDOSE ………………. 7
- L’ACIDOSE RESPIRATOIRE …………………………………………………………………………… 7
- L’ACIDOSE MÉTABOLIQUE ………………………………………………………………………….. 8
- COMPENSATIONS RÉNALE ET RESPIRATOIRE …………………………………………… 8
- DIAGNOSTIC : DETERMINATION DE LA CAUSE DE L’ACIDOSE ………………… 9
- CONSEQUENCE DE L’ACIDOSE ………………………………………………………………….. 10
- PRISE EN CHARGE DE L’ACIDOSE ……………………………………………………………… 10
- PROPHYLAXIE …………………………………………………………………………………………….. 10
ANNEXE ………………………………………………………………………………………………………………… 11
- PRESENTATION DE L’AUTEUR …………………………………………………………………… 11
TABLE DE MATIERES ……………………………………………………………………………………………. 12