Le général deux étoiles sud-africain commandant la force de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (RDC) utilise les visites opérationnelles pour garantir l’efficacité et l’efficience opérationnelles de son commandement trinational.
C’est ce que révèle la déclaration la plus récente publiée cette semaine par le bloc régional, qui ne fait aucune mention d’une réponse envisagée à une attaque rebelle contre un camp de personnes déplacées à l’intérieur de l’est de la RDC (PDI), rendue publique par le biais d’une autre déclaration de la SADC sur X ( anciennement Twitter) plus tôt ce mois-ci (mai).
La dernière missive indique en partie que le commandant de la force du SAMIDRC (Mission SADC en RDC), le général de division Monwabisi Dyakopu, profite de ces visites pour interagir et fournir des directives « à tous les niveaux de la chaîne de commandement ».
« Le commandant de la Force, indique le communiqué, a effectué bon nombre de ces visites pour examiner l’état de préparation opérationnelle. Les visites opérationnelles fournissent un bon retour d’information sur la manière dont la force exécute son mandat de protection des civils et sur la manière de l’améliorer. Au mieux, assurer une bonne discipline et un retour d’expérience terrain sur les opérations, l’administration et la logistique ».Les dirigeants de la mission profitent de ces visites pour « renforcer la coordination » entre les unités de la SAMIDRC et les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) ainsi que pour émettre des directives sur comment et où s’améliorer.
Le déploiement du SAMIDRC a été approuvé par un Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC tenu en Namibie il y a plus d’un an, le 8 mai 2023, en tant que réponse régionale pour faire face à la situation sécuritaire instable et qui se détériore dans l’est de la RDC.
Le déploiement a commencé en décembre avec six décès signalés à ce jour – cinq à la suite de blessures causées par des bombardements au mortier et le sixième à cause de « problèmes de santé ».
Le Malawi, l’Afrique du Sud et la Tanzanie sont les trois seuls des 16 États membres de la SADC à fournir des troupes et des équipements pour ce qui devrait représenter une force de cinq mille hommes. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, également commandant en chef de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF), a engagé 2 900 militaires sud-africains dans la SAMIDRC. Le déploiement de 12 mois coûterait plus de 2 milliards de rands.
https://www.sadc.int/latest-news/sadc-mission-democratic-republic-congo-senior-leadership-conducts-operational-visits