Le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont actuellement en conflit ouvert, tant sur le plan énergétique que sur leur positionnement géopolitique en Afrique et dans la région.
Les trois pays investissent massivement dans les infrastructures et tentent d’acheter des mines en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (RDC). Barrick Gold, le deuxième plus grand producteur d’or au monde, souhaite explorer des gisements de cuivre et de cobalt dans le sud du Congo tout en développant sa mine de Lumwana en Zambie.
En outre, la société coopère avec l’Arabie saoudite pour acheter des mines au Moyen-Orient et en Afrique, notamment en RDC. Cependant, le président congolais Félix Tshisekedi a presque choisi les Émirats arabes unis pour ses mines et minerais, malgré les recours multiples à la justice internationale.
En effet, la présidence congolaise travaille sur un accord minier de grande envergure avec les Émirats arabes unis, qui s’est déjà traduit par la création d’une joint-venture congolo-émiratie, la Primera Gold SA. Cette entreprise est dédiée à l’exploitation de mines d’or en République démocratique du Congo.
En outre, Abu Dhabi montre un grand appétit pour les mines congolaises, comme en témoigne l’annulation du permis de la première raffinerie d’or du Congo, qui devait produire deux tonnes d’or par mois en utilisant le minerai des mines artisanales de la province du Sud-Kivu.
La société est détenue à parts égales par un homme d’affaires congolais et Yasin Somji, dont la famille a une longue histoire d’affaires en Afrique centrale. Par ailleurs, la présidence de Félix Tshisekedi a soumis une liste de 14 permis miniers au Sud-Katanga à Abu Dhabi, dont le « permis 591 » détenu par Swanmines, une filiale du groupe kazakh établi au Luxembourg Eurasian Resources Group (ERG). ERG s’est récemment tourné vers la justice arbitrale à Paris après s’être vu notifier par les autorités congolaises le retrait de son permis pour non-respect de ses obligations contractuelles.
Aimé Binda et AI