Qui sera élu à la présidence de l’Assemblée nationale entre Kamerhe, Bahati et Mboso?

L’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo est actuellement bloquée en raison du manque d’accord entre les différentes forces politiques. Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est attendu pour résoudre les divergences entre les trois principaux candidats à la présidence de l’assemblée : Christophe Mboso Nkodia Mpwanga, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi et Modeste Bahati Lukwebo.

Selon une source proche de Christophe Mboso, l’absence de désignation des représentants de l’Union Sacrée de la Nation (USN), la coalition au pouvoir, pour le Bureau définitif, ainsi que le manque de fonds pour le fonctionnement du Bureau d’âge, entravent le processus électoral. Une fois les représentants de l’USN désignés, les choses devraient s’accélérer et les élections pourraient se dérouler avant le 15 avril, sinon la situation risque de se compliquer.

Chacun des trois candidats au perchoir bénéficie du soutien de certains membres de l’USN. Mboso, actuel président de l’Assemblée nationale, est largement soutenu par une majorité de députés de l’USN. Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), peut compter sur le soutien de son parti et de certains députés de l’USN. Bahati, président de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), est soutenu par son regroupement et certains députés de l’USN.

L’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale revêt une importance capitale pour les forces politiques congolaises, le président de l’Assemblée nationale jouant un rôle clé dans le fonctionnement de l’institution et le processus législatif.

Certains appellent à l’arbitrage du chef de l’État pour trouver une solution et débloquer la situation. Une réunion des leaders de l’USN pourrait être convoquée par le Président afin de désigner les représentants au Bureau définitif.

Si l’élection du Bureau définitif ne se tient pas avant le 15 avril, le bureau d’âge continuera à gérer les affaires courantes de l’Assemblée nationale, ce qui pourrait ralentir le fonctionnement de l’institution et impacter le processus législatif.

Avec CNTV

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