Lors d’une élection présidentielle à un seul tour, il est crucial d’être en tête, peu importe le pourcentage obtenu. La fatshisphère ne serait pas affectée par la concurrence croissante des candidats de l’opposition pour le poste de président, car cela favoriserait le président sortant.
Dans ce type d’élection, comparable à une course de sprint, être solitaire mène à l’échec, tandis que la solidarité est bénéfique. Malheureusement, l’opposition semble manquer d’unité, préférant l’individualisme plutôt que l’union. Ils ont abandonné leur devise « un pour tous, tous pour un » pour « chacun pour soi et Dieu pour tous ».
Malgré la majorité du peuple de l’opposition dans le pays réel et le nombre de suffrages supérieur à celui du Président candidat, l’éparpillement des voix entre les opposants risque de favoriser arithmétiquement le champion de l’Union sacrée. Ce dernier dispose d’un socle électoral solide, notamment grâce au peuple de l’UDPS qui se trouve principalement dans les deux Kasaï, à Kinshasa et dans les centres miniers du Katanga.
Ce potentiel de voix pourrait permettre à « Fatshi béton » de remporter la première place même avec une majorité simple. Malgré les discussions sur la légitimité d’un Président élu avec moins de la majorité absolue, cela ne changera rien à la situation. En effet, Félix-Antoine Tshisekedi n’est pas responsable du passage de deux à un seul tour pour la présidentielle et il ne ferait que suivre les règles en enfilant un costume taillé à la mesure de son prédécesseur.
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