SAMIDRC :Jean-Pierre Lacroix a rencontré le secrétaire exécutif de la SADC Elias Magosi

Troupes SANDF en RD Congo.

Troupes SANDF en RD Congo.

Le secrétaire général adjoint des Nations Unies (ONU) chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a rencontré le secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), Elias Magosi, au sujet de la situation instable en République démocratique du Congo (RDC), en particulier dans l’est du pays.

Selon un communiqué de la SADC, ils ont discuté des options possibles pour le soutien de l’ONU aux processus de paix en RDC « où la résurgence des groupes armés, y compris le M23, cause une misère à la population de l’est de la RDC ». Plus de trois millions de personnes, principalement des femmes, des filles et des enfants sont déplacées.

Avant de rencontrer Magosi  au siège de la SADC à Gaborone, au Botswana, Lacroix a rencontré le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans la capitale rwandaise, Kigali. Tous deux se sont retrouvé au Rwanda pour la 30e commémoration du génocide de 1994 contre les Tutsi, début avril. Un tweet de l’ONU indique que « la coordination des efforts en faveur de la paix et de la sécurité en RDC » a été discutée.

Le 15 décembre 2023, la mission de la SADC en RDC ( SAMIDRC) a été déployée pour soutenir le gouvernement de la RDC dans le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’est de la RDC  conformément au principe d’autodéfense collective et d’action  énoncé dans le Pacte de défense mutuelle de la SADC de 2003. Il souligne que « toute attaque armée perpétrée contre l’un des États parties sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité régionales et fera l’objet d’une action collective immédiate ».

Par ailleurs , le Conseil de sécurité (CS) de l’ONU a adopté la résolution 2717 sur la RDC. Il prolonge le mandat de la mission de maintien de la paix des Nations Unies en RDC (MONUSCO) jusqu’au 20 décembre de cette année, avec pour priorité stratégique de contribuer à la protection des civils. Il souligne en outre que le retrait de la MONUSCO devrait s’accompagner d’un renforcement simultané des capacités et de l’autorité de l’État, en particulier des forces de défense et de sécurité, afin d’éviter ce que l’on appelle des « failles de sécurité

 

Cyril Mokoena

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