Trois soldats tanzaniens tués et et trois autres blessés par des tirs par des tirs de mortier guidés du M23

Deux mois après la mort de deux soldats sud-africains qui servaient au sein de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo (SAMIDRC), trois soldats tanzaniens sont morts après avoir été touchés par des tirs de mortier rebelles à Goma.

La SADC, dans un communiqué publié lundi 8 avril, a déclaré que trois soldats tanzaniens avaient été tués et trois autres blessés après la chute d’un obus de mortier hostile près du camp où ils résidaient.

« La SAMIDRC informe également le public du décès d’un soldat sud-africain décédé alors qu’il recevait des soins en raison de problèmes de santé dans un hôpital de Goma. »
Trois soldats tanzaniens tués et et trois autres blessés par des tirs rebelles par des tirs de mortier guidés des rebelles du M23.

Les soldats ont été déployés sous les auspices de la SADC dans le cadre de la réponse régionale « pour faire face à la situation sécuritaire instable et détériorée qui prévaut dans l’est de la RDC ».
« La famille de la SADC exprime ses sincères condoléances aux familles bien-aimées et aux gouvernements de la République d’Afrique du Sud et de la République-Unie de Tanzanie pour la perte irremplaçable des soldats décédés et, en même temps, souhaite un prompt rétablissement aux trois soldats blessés. La SAMIDRC reste concentrée sur l’exécution de son mandat conformément au principe d’autodéfense collective et d’action collective énoncé dans le Pacte de défense mutuelle de la SADC (2003) », conclut le communiqué.

Le SAMIDRC déployé le 15 décembre 2023 vise à soutenir le gouvernement de la RDC dans le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’est du pays et intervient alors que les Nations Unies se retirent de ce pays d’Afrique centrale.Des soldats du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie composent la force du SAMIDRC, forte de 5 000 hommes, l’Afrique du Sud engageant jusqu’à 2 900 soldats, même si seulement 600 seraient actuellement déployés. Le déploiement sud-africain coûtera un peu plus de 2 milliards de rands et est autorisé jusqu’en décembre de cette année.

La mission a été confrontée à de nombreux défis, notamment des problèmes logistiques, le manque de transport aérien retardant le déploiement sud-africain. Des inquiétudes quant au fait que les troupes sud-africaines disposaient d’un soutien de combat et logistique suffisant ont été suscitées après une attaque au mortier le 14 février par les rebelles du M23 qui a tué deux soldats sud-africains et en a blessé trois autres. Des rapports publiés ce mois-ci indiquent que les soldats sud-africains ne disposent pas de suffisamment de matériel d’hébergement sur le terrain, allant du stockage de nourriture aux fournitures médicales.

Cyril Mokoena

 

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