Le ministère de la Défense sud-africain (DoD), par l’intermédiaire de son chef de communication, a déclaré hier (jeudi 6 juin) que la SANDF avait perdu un opérateur médical militaire spécialisé lors d’affrontements entre la force du bloc régional d’Afrique australe et les rebelles du M23 en République démocratique du Congo ( RDC) il y a une semaine.
Le sergent Mbulelo David Ngubane, 39 ans, est décédé alors qu’il faisait une assistance médicale à des soldats blessés dans ce que le chef de la communication (HoC) Siphiwe Dlamini a déclaré dans un communiqué qu’il s’agissait d’une ambulance « clairement identifiée et marquée par grands symboles de croix des deux côtés et au dessus ».
Des rapports non confirmés suggèrent qu’un obus de mortier tiré par le M23 a traversé une trappe ouverte de l’ambulance blindée Mfezi où se trouvait Ngubane.
L’Afrique du Sud, avec seulement deux autres États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) – le Malawi et la Tanzanie – forment actuellement la mission du bloc régional (SAMIDRC) basée dans l’est de la RDC. La mission est opérationnelle depuis décembre et son mandat terminerait actuellement le 15 décembre, soit dans un peu plus de sept mois.
Le médecin des opérations connu comme spécialiste du 7e Bataillon Médical en ce qui concerne leurs niveaux de compétences médicales et militaires, était officiellement le quatrième membre du personnel en uniforme de la Force de Défense Nationale SA (SANDF) à mourir alors qu’il servait sous le drapeau de la SADC SAMIDRC. Les premiers décès sont survenus en février à la suite d’une attaque au mortier du M23 contre une base du SAMIDRC, au cours de laquelle le capitaine Simon Mkhulu Bobe et le caporal suppléant Irven Thabang Semono ont été tués. Un troisième soldat est décédé des suites de ce qui a été qualifié dans une déclaration antérieure du ministère de la Défense de « difficultés rencontrées lors du traitement médical ».
Selon des informations publiées en avril, la composante tanzanienne du SAMIDRC aurait perdu trois soldats et trois autres blessés dans une attaque au mortier. D’autres victimes tanzaniennes ont été signalées mais n’ont pas été confirmées lors de l’attaque de la semaine dernière.
Le communiqué du ministère de la Défense qualifie de « malheureux » l’incident entre les forces du M23 et de la SADC, ajoutant que cela s’est produit « même si la Convention de Genève sur le droit des conflits armés (LOAC) stipule clairement des catégories de personnes et d’objets protégés comme le personnel médical, le transport médical en particulier. et autres établissements (sic) de cette nature lors d’un conflit armé ». Cet « acte » va à l’encontre des « normes internationales établies dans la conduite des conflits armés ».
Les détails de la cérémonie commémorative et des funérailles seront communiqués en temps utile.
La ministre de la Défense et des Anciens combattants, Thandi Modise, le vice-ministre de la Défense et des Anciens combattants, Thabang Makwetla, le secrétaire à la Défense par intérim, le Dr Thobekile Gamede, et le chef des forces de défense nationale sud-africaines, le général Rudzani Maphwanya, ont exprimé leur condoléances à la famille, aux amis et aux collègues de Ngubane.
Outre la mort de Ngubane le 30 mai, plus d’une douzaine de soldats de la SANDF ont été blessés, certains grièvement, après être entrés en collusion avec le M23 à Sake, à 25 km de Goma. Apparemment, une douzaine de rebelles du M23 ont également été tués, et un Mamba sud-africain et un Casspir ont été capturés ainsi qu’un camion IVECO tanzanien.
Avec Defence RSA