SAMIDRC :Environ 700 soldats sud-africains stationnés à Lubumbashi et à Kinshasa sont en train d’être rapatriés en Afrique du Sud via le Boeing 737 de Cobra Aviation et un Il-76TD de Fly Sky Airlines(cargo)

Au cours de la semaine dernière, plusieurs vols charters ont rapatrié des troupes et du matériel de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) de la République démocratique du Congo (RDC) après la fin de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) dans ce pays.

Après la fin du SAMIDRC à la mi-mars, la majorité des troupes ont été rapatriées en juin à bord d’avions affrétés par Air Tanzania. Après avoir été envoyés vers une base de transit en Tanzanie, une grande partie du matériel lourd devait à son tour être rapatriée en Afrique du Sud par voie maritime. En réponse à une question parlementaire en juillet, la ministre de la Défense, Angie Motshekga, a déclaré que le matériel de mission principal utilisé lors du déploiement du SAMIDRC serait rapatrié en Afrique du Sud par des cargos commerciaux affrétés par la SADC, de Dar es-Salaam au port de Durban. La SANDF dispose toujours de troupes et de matériel en RDC, servant auprès de la mission des Nations Unies (MONUSCO).

Mercredi, l’analyste de la défense Dean Wingrin a indiqué que le rapatriement des troupes et du matériel des SANDF hors MONUSCO depuis Kinshasa et Lubumbashi, en RDC, se poursuivait. Un Boeing 737 (troupes) et un Il-76 (cargo) sont utilisés et les rapatriements se poursuivront pendant plusieurs jours encore, a-t-il précisé.

Trois hélicoptères Oryx seront aussi rapatriés en Afrique du Sud, tandis que deux autres seront transportés par avion, a déclaré Wingrin.Par ailleurs, les Oryx bloqués à Goma, sous contrôle rebelle, retourneront en Afrique du Sud.

Selon plusieurs médias, les cinq Oryx présents en RDC risquaient d’y rester bloqués définitivement. Quatre Oryx se trouvent à Lubumbashi, tandis qu’un se trouve toujours à l’aéroport de Goma, sous contrôle des rebelles du M23, après avoir été touché par des tirs rebelles l’année dernière.

Cependant, Olivier a confirmé que trois des quatre Oryx à Lubumbashi étaient en état de fonctionnement et que les équipes au sol travaillaient sur l’autre en attendant l’ordre de retour. Les Nations Unies doivent rapatrier celui de Goma. Les forces de l’ONU et une équipe de techniciens de la SAAF le protègent.

Il a été signalé qu’environ 375 soldats de la force de protection de la SANDF étaient toujours déployés à Lubumbashi. 350 autres étaient stationnés à Kinshasa pour faciliter le retrait du matériel fourni dans le cadre du SAMIDRC.

On pense que ces troupes et ce matériel sont actuellement en cours de retrait. Ces derniers jours, les données de suivi des vols ont montré que de nombreux avions affrétés effectuaient des vols entre Lubumbashi et Kinshasa, ainsi que la base aérienne de Waterkloof à Pretoria, utilisant les indicatifs d’appel de l’armée de l’air sud-africaine. Parmi eux figuraient un Boeing 737 de Cobra Aviation et un Il-76TD de Fly Sky Airlines. Ces deux appareils ont été récemment suivis à leur arrivée en Afrique du Sud mercredi en provenance de RDC. L’Il-76TD a de nouveau décollé de Waterkloof pour Lubumbashi aujourd’hui.

Cyril Mokoena

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