Dans un discours prononcé le 16 mars devant les membres de l’église Vision de Jésus-Christ, le président burundais Évariste Ndayishimiye a formulé des accusations sévères à l’encontre du Rwanda, le désignant comme la source des divisions ethniques au Burundi depuis 1959 et en République Démocratique du Congo (RDC) depuis 1996.
Accusations historiques
Ndayishimiye a déclaré :
« Voyez-vous, au Burundi, nous avons connu des problèmes en 1959, à cause des événements du Rwanda. Les Congolais ont également connu des problèmes après 1996, et ont été confrontés à des problèmes à cause des événements du Rwanda. »
Il a ensuite interrogé l’auditoire sur la responsabilité du Rwanda, soulignant que les pays de la région devraient résoudre leurs propres problèmes au lieu de s’immiscer dans les affaires burundaises. Il a affirmé avec force :
>
« Au Burundi, il n’y a ni Hutu ni Tutsi, nous sommes Burundais. S’ils gouvernent par appartenance ethnique, c’est leur affaire. »
.
Un message d’espoir et de résilience
Le président a également exprimé une vision optimiste pour le Burundi, affirmant que le pays est dans une « bonne période » et que « le monde s’est réveillé ( Une référenceaux récentes sanctions internationales contre le Rwanda), il ne dépend plus des rumeurs ». Il a encouragé les chrétiens présents à prier et a suggéré qu’un jeûne de 40 jours pourrait contribuer à résoudre les problèmes de la région.
Tensions avec le Rwanda
Ndayishimiye a réitéré ses accusations contre le Rwanda, affirmant que ce dernier planifie une attaque contre le Burundi. Il a déclaré :
« Leur rêve d’attaquer le Burundi est fou, je le considère comme normal. […] Si seulement vous saviez quelle est mon armée. »
Il a insisté sur le fait que le Burundi possède des forces « visibles et invisibles », renforçant ainsi son message de protection nationale.
Prophéties et avertissements
Le président a également évoqué des événements à venir, affirmant qu’en juin et juillet 2024, Dieu a mené une bataille difficile pour le Burundi. Il a averti que, selon les « plans de l’ennemi », le gouvernement burundais ne durerait pas au-delà d’octobre de cette année-là .
Les déclarations d’Évariste Ndayishimiye soulignent les tensions complexes entre le Burundi et le Rwanda, tout en appelant à une identité nationale unifiée. Alors que le président accuse le Rwanda de semer la discorde, il insiste également sur la force et la résilience de son pays. L’avenir des relations régionales et la stabilité du Burundi dépendront de la capacité à naviguer ces défis tout en préservant la paix.
Coco. Kabwika