Ivanhoe Mines a récemment mis en service ce qu’elle présente comme la plus grande et la plus écologique fonderie de cuivre d’Afrique, avec une première livraison de concentrés prévue d’ici la fin de l’année.
Le 21 novembre, la compagnie minière canadienne a officiellement mis en service sa fonderie de cuivre d’une capacité de 500 000 tonnes par an à Kamoa-Kakula. Une cérémonie d’inauguration s’est tenue sur le site, en présence du chef des communautés locales et de Robert Friedland, fondateur d’Ivanhoe.
« La cérémonie d’aujourd’hui n’est pas qu’un simple rituel ; c’est la passation d’un flambeau symbolisant une transformation profonde à Kamoa-Kakula…
À partir d’un site où nous avons découvert du cuivre de haute qualité en 2008, nous exploitons désormais un feu béni par la tradition pour alimenter une installation qui établira une nouvelle norme mondiale pour la fusion du cuivre », a déclaré Friedland lors de l’événement.
Production d’anodes d’ici la fin de l’année
Ivanhoe prévoit d’introduire son premier concentré dans la fonderie d’ici la fin de l’année, lançant ainsi la production d’anodes en cuivre blister d’une pureté de 99,7 %.
L’équipe de direction de Kamoa-Kakula prévoit que la fonderie sur site traitera en priorité tous les concentrés produits par les concentrateurs des phases 1, 2 et 3. Tout excédent de concentrés de cuivre sera transporté et traité à la fonderie de Lualaba, située à proximité, à Kolwezi.
Avant le début de la production, le complexe de cuivre disposait d’un stock d’environ 37 000 tonnes sur le site, selon Ivanhoe. Avec la montée en puissance de la fonderie prévue en 2026, ce stock devrait être ramené à environ 17 000 tonnes.
À pleine capacité, selon Ivanhoe, l’usine d’électrolyse de 500 000 tonnes par an serait la plus grande du continent. Elle serait également la plus écologique, grâce à la technologie de fusion éclair directe sous blister fournie par Metso Outotec et à l’énergie hydroélectrique renouvelable produite par le barrage Inga II situé à proximité.
Avec Cecile