Le 15 octobre 2025, la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23 ont signé un accord de surveillance du cessez-le-feu à Doha, au Qatar. Immédiatement après, les forces armées congolaises (FARDC) ont lancé plusieurs frappes de drones et d’avions de chasse ciblant les territoires tenus par les rebelles dans les provinces orientales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Des avions des FARDC, dont un drone CH-4 et deux avions Sukhoi-25, avaient bombardé des zones tenues par les rebelles du M23 .
L’armée congolaise (FARDC) a ciblé la mine d’or de Twangiza avec des drones et des avions de chasse, car elle était occupée par les rebelles du M23, qui l’utilisaient pour des opérations minières illégales et comme entrepôt de carburant. La prise de contrôle par les rebelles en mai 2025 de la mine de twangiza a conduit l’entreprise chinoise à déclarer un cas de force majeure.
Des sources indiquent que des frappes aériennes ont ciblé la mine d’or de Twangiza, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le 22- 23 octobre 2025 . La mine aurait été utilisée comme centre de stockage et réservoirs souterrain de carburant par le groupe rebelle du M23, et les frappes visaient à perturber la logistique rebelle.
En outre, les rebelles du M23 auraient relancé la production à la mi-juillet et pillé l’or, ce qui a incité les FARDC à cibler l’infrastructure électrique de la mine afin d’entraver leur capacité à traiter et produire de l’or.
La société Twangiza Mining a déclaré avoir perdu plus de 100 kilogrammes d’or par mois depuis la prise de contrôle de la mine par le M23 en mai, pour un total d’environ 500 kilogrammes (estimé à 70 millions de dollars) fin octobre. L’entreprise a également signalé des pertes d’équipement s’élevant à 5 millions de dollars.
Selon plusieurs sources, les frappes de drones des FARDC auraient tué des civils travaillant dans la mine. Ces mêmes travailleurs qui ont permis et aidé les rebelles à “voler “ et transporter l’or,selon les accusations de Twangiza Mining.
La société Twangiza Mining a accusé le M23 de transporter de l’or par des tunnels souterrains et de déployer des « techniciens rwandais » pour collecter des données géologiques et étendre les opérations minières. Les responsables du M23 ont nié ces allégations.
Avec Coco Kabwika
