Un avion cargo IL-76 portant le numéro de queue EX-76008 avait effectué cinq vols aller-retour de Pretoria à Lubumbashi entre le 30 janvier et le 7 février, selon les données de suivi de vol de FlightRadar24.
Un employé de l’aéroport de Lubumbashi avait informé Reuters que plusieurs rotations d’avions transportant des troupes et du matériel avaient été observées à Lubumbashi . Trois diplomates et un ministre d’un pays de la région avaient confirmé ce déploiement sud-africain autour de Lubumbashi .
Chris Hattingh, un député sud-africain, avait pour sa part indiqué par SMS à Reuters qu’il y avait eu un déploiement de troupes sud-africaines dans la région de Lubumbashi, estimant que 700 à 800 soldats avaient été envoyés par avion là-bas . Hattingh, le porte-parole de l’Alliance démocratique, avait indiqué qu’il était difficile de déterminer la situation exacte car la commission de défense du parlement n’avait pas été informée du déploiement autour de Lubumbashi.
Ce déploiement rapide sud-africain était intervenu dans un contexte d’inquiétudes selon lesquelles les combats dans l’est du Congo pourraient déclencher un conflit plus large et toucherait le Katanga, poumon minier de la RDC .
Selon les données de vol consultées par Reuters , des avions de transport avaient effectué des vols entre l’Afrique du Sud et Lubumbashi, dans le sud du Congo dans le cadre d’un déploiement dissuasif.
Avec la fin de la mission de la SAMIDRC, environ 375 forces spéciales sud-africaines sont toujours stationnés à Lubumbashi pour longtemps
Selon Olivier, le détachement Sud – africain de Lubumbashi n’était plus nécessaire et qu’il devait être renvoyé en Afrique du Sud. « De plus, la situation est préoccupante pour les personnes déployées, même si elles perçoivent des indemnités de déploiement décentes. Leurs supérieurs ne leur indiquent pas clairement pour combien de temps ces troupes resteront à Lubumbashi et à Kinshasa , ce qui crée des tensions au sein de leurs familles en Afrique du Sud . »Il semblerait qu’environ 375 soldats de la force de protection des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) soient toujours déployés à Lubumbashi. 350 autres soldats sont stationnés à Kinshasa pour faciliter le retrait du matériel fourni dans le cadre de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC), dont le mandat a pris fin en mars.
Cyril Mokoena /Pretoria