Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont réussi, le lundi 17 mars, à repousser les rebelles du M23 après des affrontements violents près de Masisi-centre. Ces combats se sont poursuivis le mardi 18 mars dans les zones de Mpofi-centre et de Mutakato, situées à environ 50 kilomètres du chef-lieu du territoire de Walikale. Ces affrontements surviennent avant un probable cessez-le-feu qui pourrait être signé entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi, réunis hier à Doha.
Contexte des affrontements
Les affrontements opposent les rebelles du M23/AFC aux FARDC, qui sont soutenues par les Wazalendo. La situation sur le terrain reste préoccupante et incertaine, selon les acteurs locaux.
Renforcement militaire
Grâce à un renfort militaire en provenance de Kisangani, la coalition FARDC-Wazalendo a pu repousser l’ennemi, qui s’était approché à seulement 25 kilomètres de Walikale-centre, selon des sources locales.
Impact des bombardements
Cependant, des bombardements réalisés par un avion Soukhoï, le dimanche 17 mars, auraient entraîné des pertes civiles, avec trois morts et six blessés signalés à l’hôpital de Kibua. Des maisons situées à proximité de cet hôpital ont également été détruites, d’après les mêmes sources.
Déplacements de population
Depuis deux jours, une grande partie de la population de Walikale-centre, ainsi que des travailleurs humanitaires, ont quitté la zone pour se mettre à l’abri des combats. Cette région est également connue pour plusieurs sites miniers d’exploitation artisanale, notamment le site de Mantungu, situé dans le groupement Utunda, où l’on extrait de l’or et d’autres minerais.
Avec Okapi