‎RDC : Moscou s’alarme du retour des combats à l’Est malgré l’accord de paix

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‎La Russie a exprimé sa vive inquiétude face au regain des violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), alors que la région était censée entrer dans une phase d’accalmie après la signature récente d’un accord de paix. Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères souligne que la reprise des affrontements compromet les efforts diplomatiques engagés et menace la stabilité régionale.
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‎Selon Moscou, les nouvelles tensions observées dans les provinces orientales traduisent un non-respect des engagements pris par les différentes parties impliquées dans le conflit. La diplomatie russe appelle ainsi à un retour urgent au dialogue politique, dans le cadre des mécanismes de négociation déjà existants, afin d’éviter une escalade aux conséquences humanitaires et sécuritaires graves.
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‎La Russie affirme par ailleurs soutenir pleinement les initiatives africaines de résolution de la crise congolaise, s’inscrivant dans le principe des « solutions africaines aux problèmes africains ». Cette position met en avant le rôle central des organisations régionales et continentales dans la recherche d’un règlement durable, fondé sur le consensus et le respect de la souveraineté des États.
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‎Cette prise de position intervient alors qu’un accord de paix avait été signé le 4 décembre à Washington entre la RDC et le Rwanda, sous médiation américaine. Présenté comme une avancée majeure, cet accord devait permettre une désescalade progressive sur le terrain. Toutefois, la réalité militaire semble contredire ces engagements, avec la reprise des combats et les déclarations du mouvement rebelle M23 affirmant avoir pris le contrôle de la ville stratégique d’Uvira.
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‎La situation relance ainsi les interrogations sur l’efficacité des accords internationaux lorsqu’ils ne sont pas suivis d’effets concrets sur le terrain. Elle met également en lumière la fragilité persistante de la paix dans l’est de la RDC, où les enjeux sécuritaires, politiques et géostratégiques continuent de s’entremêler, au détriment des populations civiles.
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‎Avec Sputnik
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