Un développement potentiellement majeur se profile à l’horizon des relations entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda : la signature d’un accord global portant sur le développement minier et la sécurité, sous la supervision active des États-Unis.
Au cœur de cet accord envisagé se trouve une coopération minière inédite entre les deux nations voisines. Cette collaboration stratégique viserait à faciliter l’accès des États-Unis à des minerais critiques et stratégiques présents dans le sous-sol de la RDC et du Rwanda. L’entente prévoit également la mise en place d’un corridor légal et sécurisé pour le transit de ces ressources congolaises à travers les pays voisins, notamment le Rwanda, dans un cadre de sécurité global.
C’est dans cette atmosphère de confiance, de sécurité et de coopération bilatérale que des compagnies américaines devraient établir leur présence des deux côtés de la frontière. Un acteur clé de ce dispositif sécuritaire serait Eric Prince, dont l’implication se concentrerait sur la sécurisation des sites miniers, la perception des taxes et impôts liés à l’exploitation, ainsi que la protection des voies de transit jusqu’aux États-Unis.
L’ambition de cet accord global ne s’arrête pas à l’aspect économique et sécuritaire. Il est également envisagé qu’un tel cadre de coopération puisse significativement contribuer à la réduction de la corruption et à la diminution de l’évasion fiscale dans le secteur minier.
Si cet accord venait à se concrétiser, il pourrait redéfinir la dynamique régionale en matière d’exploitation minière et de sécurité, tout en renforçant la présence et l’influence des États-Unis dans cette zone stratégique. Les détails précis et la portée finale de cet accord restent à confirmer, mais l’initiative témoigne d’une volonté de repenser la gestion des ressources naturelles et la sécurité régionale à travers une coopération internationale structurée.
Coco Kabwika
