Ibrahim Issaoui a transmis l’intégralité de ses documents comptables et comptes bancaires au Trésor américain (l’OFAC)dans un contexte de menaces de Saleh Assi

Malgré l’absence de preuves, Ibrahim Issaoui lutte depuis des années contre les rumeurs de liens avec le Hezbollah.
En réponse à ces rumeurs, Issaoui a transmis l’intégralité de ses documents comptables au Trésor américain à Washington.Son nom ne figure pas sur la liste des sanctions américaines de l’OFAC.

Les présumés liens Redwan Nassour – Ibrahim Issaoui

Redwan Nassour est une figure importante du clan Nassour, principalement basé au Cameroun. Redwan Nassour supervise des intérêts commerciaux qui s’étendent jusqu’en République centrafricaine voisine et entretient des contacts réguliers avec Issaoui en RDC.Redwan Nassour a hérité des réseaux de la société « Diamonds Forever » fondée par son père, Ibrahim Khalil Nassour, et dirige aujourd’hui une version relancée enregistrée au Liban, qui contrôlerait plusieurs autres sociétés diamantaires.Ibrahim Ahmad Issaoui est un homme d’affaires influent en RDC, où il a fondé et dirige le groupe Socimex, un conglomérat actif dans l’importation de produits alimentaires, la construction, les transports et d’autres secteurs.

Les avocats de Issaoui réfutent les accusations de blanchiment d’argent et de liens avec le Hezbollah, les rattachant à un différend commercial en cours.

Le Hezbollah s’appuie sur de vastes réseaux d’affaires au sein des communautés libanaises en Afrique pour faciliter ses opérations financières.

La plupart des Libanais résidant en République démocratique du Congo (RDC) ont pris leurs distances avec Saleh Assi afin d’éviter que leurs entreprises ne soient examinées de près par les États-Unis. Assi, visé par des sanctions américaines en décembre 2019 pour son rôle présumé dans le financement du Hezbollah, aurait tenté de faire pression sur des personnalités influentes de la Communauté libanaise au Congo comme le clan Salhab et Ibrahim Issaoui, contribuant ainsi à éloigner davantage la communauté libanaise.
La communauté libanaise en RDC se méfie de plus en plus d’Assi, craignant qu’une simple appartenance religieuse n’attire l’attention du département du Trésor américain (OFAC) et n’entraîne d’éventuelles sanctions.
Depuis les sanctions qui lui ont été infligées, Assi a tenté, sans succès, d’obtenir le soutien d’autres personnalités du monde des affaires libanais. Selon plusieurs témoignages (qu’Assi réfute), il aurait eu recours à un chantage, menaçant de révéler leurs liens présumés avec le Hezbollah afin d’exercer une pression.

Coco Kabwika

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