La Société américaine de financement du développement international (DFC) a repris le 10 % dans le projet Ruzizi III remplaçant l’Agence française de développement (AFD)

L’intérêt économique et politique de l’administration Trump pour ce barrage conduit à une prise de risque financier, dans le cadre de l’accord de paix dans l’est de la RDC.
La Société américaine de financement du développement international (DFC) reprend la participation de 10 % dans le projet de barrage de Ruzizi III, précédemment détenue par l’Agence française de développement (AFD), qui s’était retirée pour des raisons de sécurité. Cette initiative américaine, qui s’inscrit dans un cadre plus large de promotion de la paix et de lutte contre l’influence chinoise en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda, voit également l’entreprise américaine Anzana Electric devenir partenaire stratégique.L’Agence française de développement (AFD), qui s’était engagée à investir environ 40 millions de dollars s’est retiré début 2025. le projet de barrage de Ruzizi III bénéficie désormais du soutien des États-Unis, Anzana Electric ayant acquis une participation de 10 % dans RHPCL. Parmi les autres investisseurs figurent la Banque africaine de développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale et la banque de développement allemande KfW.

Aimé Binda

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