AVZ avait temporairement suspendu sa plainte en mai 2025 à la demande du gouvernement américain, mais a repris l’affaire le 18 juin devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
La RDC fait face à une nouvelle bataille juridique avec AVZ concernant un site de lithium
République démocratique du Congo (RDC) fait à nouveau face à une procédure d’arbitrage de la part de la société minière australienne AVZ Minerals, après l’échec des négociations sur le projet de lithium de Manono.
AVZ avait temporairement suspendu sa plainte en mai 2025 à la demande du gouvernement américain, mais a repris l’affaire le 18 juin.
Le litige porte sur la révocation du permis d’AVZ en 2023 par le ministère des Mines du Congo, qui a invoqué des retards dans le projet.
Le litige porte sur la révocation du permis d’AVZ en 2023 par le ministère congolais des Mines, invoquant des retards dans le projet. Les droits ont été octroyés à une filiale de la société chinoise Zijin Mining, déclenchant une action en justice d’AVZ. La relance de l’affaire pourrait compliquer un accord séparé entre AVZ et KoBold Metals, soutenu par les États-Unis.
KoBold, soutenu par Breakthrough Energy Ventures, a annoncé en mai un accord-cadre pour l’acquisition de la participation d’AVZ dans la partie sud de Manono. L’accord, d’une valeur potentielle de plus d’un milliard de dollars, vise l’un des plus grands gisements de lithium en roche dure au monde, estimé à 842 millions de tonnes à une teneur de 1,61 %. KoBold prévoit d’exporter du lithium vers les marchés occidentaux grâce à l’exploration minière assistée par l’IA. Mais le retour d’AVZ à l’arbitrage pourrait désormais retarder la mise en œuvre de l’accord.
Coco Kabwika