Les actions des géants miniers chinois de cobalt ont augmenté après l’annonce par la République démocratique du Congo d’un plan visant à remplacer une interdiction d’exportation de plusieurs mois par un système de quotas d’exportation à compter du 16 octobre.
Les actions de CMOC Group Ltd., le plus grand producteur de ce métal utilisé dans les batteries et alliages pour véhicules électriques, a progressé de 5,5 % à Hong Kong, avant de réduire ses gains, tandis que Zhejiang Huayou Cobalt Co. a gagné 2,3 % à Shanghai. Les cours de la matière première ont chuté d’environ 2 % à la Bourse de l’acier inoxydable de Wuxi.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a défendu la décision d’instaurer un quota sur les exportations de cobalt, affirmant qu’il visait à accroître les profits de son pays sur un marché qui, selon lui, devrait être dominé.
Lundi, Tshisekedi a déclaré aux journalistes que les mineurs produisaient et expédiaient auparavant du cobalt depuis le pays sans aucun contrôle, ce qui a entraîné une chute des prix.
La République démocratique du Congo lèvera son interdiction sur les exportations de cobalt à partir du 16 octobre et gérera l’offre mondiale en imposant des quotas d’exportation annuels, a déclaré dimanche le régulateur des minéraux stratégiques du pays.
Les mineurs seront autorisés à expédier jusqu’à 18 125 tonnes de cobalt pour le reste de l’année 2025, avec des plafonds annuels de 96 600 tonnes en 2026 et 2027, a déclaré l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques.
Annie Lee