Lundi 26 août 2024, lors de l’audience publique du procès du coup d’État raté à Kinshasa, dédiée aux plaidoiries, le bâtonnier national Matadi Wamba, avocat de la République, a distribué des cartes de culpabilité aux différents prévenus, classés en cinq catégories. Il a conclu en ces termes : « Concernant monsieur Jean-Jacques Wondo (5ème catégorie), nous avons suivi ses diverses conférences sur la manière d’organiser un coup d’État. Bien qu’il soit un ancien militaire, cela ne suffit pas à établir sa culpabilité. Il appartient au tribunal d’approfondir les investigations, mais sinon, la RDC s’en remet à la sagesse du tribunal. »
D’après les juristes, le bâtonnier national exprime en termes simples : « À ce stade, aucun élément ne prouve l’implication de Wondo dans ce coup d’État manqué. C’est pourquoi il demande au tribunal de poursuivre ses recherches, même si l’instruction de cette affaire est déjà close. »
Cette déclaration de l’avocat de la République, partie civile dans ce procès, semble marquer une rupture avec l’officier du ministère public, qui a été confronté à des difficultés tout au long du procès, notamment face au collectif d’avocats de la défense de Wondo, dirigé par Me Carlos Ngwapitshi.
La peine de mort a été requise mardi contre 50 personnes, dont l’expert militaire belgo-congolais Jean-Jacques Wondo, poursuivies pour la « tentative de coup d’État » du 19 mai en République démocratique du Congo.
Avec Scooprdc.net