Les Américains impliqués dans le coup d’État raté au Congo sont des égocentriques motivés par la cupidité, selon leur ancien partenaire commercial, Cole Patrick Ducey qui vit toujours en Swaziland. Benjamin Zalman-Polun, le juif Américain arrêté lors du coup d’État raté en RDC est un ancien trafiquant de drogue de Washington DC, marié, père de trois enfants, qui dirigeait une entreprise d’extraction d’or et de cigarettes électroniques avec Christian Malanga.
Christian Malanga, titulaire d’un passeport des réfugiés délivré par l’Eswatini (ex-Swaziland) numéro 80002095 –, avait fondé la société Global Solutions Ltd en juin 2019 au Swaziland avec deux Américains, Cole Patrick Ducey et Benjamin Reuben Zalman Polun. Patricia Parker, la soeur de Christian Malanga et Hannah Newmark Polun, la femme de Benjamin Zalman-Polun siège également au conseil d’administration de Global Solutions Ltd.
Selon Nxumalo, Global Solutions Ltd servait de façade à Malanga pour financer son mouvement et ses activités de mercenariat. Le prince Sicalo aurait aidé Global Solutions à obtenir toute une série de contrats gouvernementaux et veillé à ce que Malanga puisse entretenir des contacts directs avec la haute direction militaire d’Eswatini.
Global Solutions Ltd était une société qui conseillait le gouvernement royal du Swaziland dans le domaine de mines, de l’agriculture, de transport, sécurité et renseignements. C’est ainsi que Christian Malanga, Benjamin Zalman-Polun et son épouse Hannah Newmark Polun étaient membres du conseil d’administration de la Fondation Sicalo, du prince héritier du Swaziland.
Benjamin Zalman-Polun est un associé de longue date de Malanga dont les relations peuvent être confirmées via des publications Facebook datant d’au moins trois ans.
Christian Malanga s’était servi des fonds de la Fondation Sicalo sous couvert des activités caritatives pour recruter des mercenaires congolais et des Sud africains afrikaners d’Arnold pienaar pour le compte du Prince héritier Sicalo.
Eswatini, ex-Swaziland , le petit royaume d’Afrique australe de 1,2 million d’habitants, est gouverné par le roi Mswati III depuis 37 ans après qu’il ait succédé à son père, qui dirigeait depuis que le pays a obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne en 1968.
Les tensions y ont été vives ces dernières années, en particulier depuis la répression des manifestations de masse en faveur de la démocratie en 2021 qui a tué des dizaines de personnes, et les appels à une plus grande transparence et à une véritable réforme démocratique se sont multipliés.
Plus de la moitié de la population de Swaziland appelle à la fin de la monarchie, y compris l’armée et la police. D’où le roi Mswati III et son prince héritier Sicalo ont recouru aux expertises et services de Christian Malanga qui avait été formé comme pilote de l’US Air force.
En plus de Global Solutions Ltd de Christian Malanga et le roi Mswati III et son prince héritier Sicalo se sont appuyées sur les services de Bastion Security d’Arnold Pienaar.
Arnold Pienaar, le fondateur de Bastion Security, une société qui fournit des services mercenaires au roi Mswati, a confirmé qu’il disposait d’une liste de terroristes à tuer lors des soulèvements populaires contre le roi.
S’adressant au Times , le « tueur à gages » afrikaner qui a servi dans l’armée sud-africaine pendant l’apartheid et a travaillé en Irak, a confirmé que sa société Bastion Security avait signé un accord de sécurité avec le roi Mswati. Pour le Global Solutions, ces « mercenaires » congolais opèrent depuis longtemps clandestinement dans le royaume de Swaziland . Ils étaient recrutés aux quatre coins du monde par Christian Malanga, homme d’affaires congolais et président du Parti congolais uni (UCP). D’autant plus que Malanga etait également membre du conseil d’administration de la Fondation Prince Sicalo et était décrit sur le site Web de l’organisation comme « fournissant des passerelles d’opportunités pour la visibilité et l’expansion de la Fondation auprès de la communauté internationale ».
Jusqu’à ce jour, on a attribué plus de 100 morts swazilandais victimes d’atrocités des mercenaires francophones de Malanga.
Après le coup d’etat raté en RDC, Mlungisi Makhanya, le président du Mouvement démocratique uni du peuple (PUDEMO) a accusé le roi Mswati III et le prince Sicalo d’avoir hébergé des mercenaires de Christian Malanga qui s’entraînaient secrètement dans le royaume et appelle à une enquête de la SADC.
Selon plusieures sources son épouse Hannah Newmark Polun, la famille vit depuis quelques années dans la riche ville côtière de Ballito, en Afrique du Sud.
En avril, Hannah a posté sur un groupe Facebook des questions sur les meilleurs endroits d’Afrique du Sud pour construire la maison de sa famille.
Elle a écrit : Nous recherchons un endroit près de l’océan (mais si vous avez une zone qui répond à tous les autres critères mais pas à celui-ci, je suis ouverte à en entendre parler)
« L’accès à des fermes et à des magasins proposant des produits naturels… nous avons de jeunes enfants et il serait très important d’avoir accès à des choses comme des bibliothèques et des activités pour les enfants. »
Vers une enquête de la SADC?
Mlungisi Makhanya, le président du Mouvement démocratique uni du peuple (PUDEMO) a appelé la SADC à ne pas publier une simple déclaration mais à enquêter sur l’implication présumée du fils du roi Mswati, le prince Sicalo, secrétaire principal (PS) au ministère de la Défense d’ ESwatini.
Le secrétaire principal à la Défense (PS) d’ESwatini a été vu à de nombreuses reprises en ESwatini avec Christian Malanga, le chef du groupe armé tué lors de la tentative de coup d’État.
Malanga, un homme d’affaires et homme politique ayant des intérêts dans l’exploitation minière, a toujours qualifié le prince Sicalo de « conseiller militaire ».
« Nous avons pris note de la déclaration de la SADC, mais nous pensons que la SADC doit faire davantage pour protéger ses membres des États membres voyous tels que le Swaziland qui a démontré qu’il est devenu un réfugié pour toutes sortes de mercenaires du monde qui organisent la déstabilisation de la région. Nous appelons donc à une enquête sur le rôle du Swaziland à la fois en tant qu’État habilitant mais aussi et surtout sur le rôle de la famille royale avec une référence spécifique à Sicalo et à son père », a déclaré le président du PUDEMO.
Avec DM