Sept morts, dont deux blancs, après le bombardement d’un aéronef à Kigoma

Un événement tragique s’est déroulé le jeudi 27 mars à l’aérodrome de Kigoma, situé dans le territoire de Walikale, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Un aéronef a été la cible d’un bombardement, entraînant la mort de sept personnes, parmi lesquelles deux individus de nationalité étrangère.

L’appareil visé effectuait des rotations essentielles pour le ravitaillement et le déploiement des forces du mouvement rebelle M23 et de leurs alliés dans la région de Walikale centre. L’origine de l’attaque demeure incertaine, laissant planer des zones d’ombre sur les circonstances exactes de l’incident.

Selon les informations recueillies sur place, le bilan provisoire fait état de sept victimes. Parmi celles-ci, deux individus décrits comme « blancs » par des sources locales, suscitant des interrogations quant à leur identité et leur rôle dans cette zone en proie à des tensions persistantes.
Les affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, continuent de déstabiliser cette partie du pays. Les circonstances précises de l’incident, ainsi que les responsables de cette frappe, n’ont pas encore été établies.

Les rebelles du M23 avaient annoncé, dans un communiqué publié samedi dernier, un repositionnement de leurs troupes à Walikale Centre et ses environs. Cette mesure avait été saluée par le Rwanda, le Qatar et la RDC. Cependant, des sources locales ont rapporté que les rebelles poursuivaient leur déploiement par voie aérienne et terrestre, laissant craindre de nouvelles attaques en direction de Kisangani.
L’armée congolaise a, quant à elle, dénoncé dans un communiqué publié toujours ce jeudi la violation du cessez-le-feu par le M23. Les rebelles n’ont pas encore réagi à ces accusations. La situation reste tendue dans cette région, où l’incertitude et la violence persistent.

Daniel Michombero

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