L’accord a été signé pour la vente de canons G6, mais aucune approbation officielle n’a été donnée.
Les sociétés d’armement sud-africaines profitent de contrats avec le ministère de la Défense de la République démocratique du Congo (RDC) et, dans certains cas, les limites de la réglementation semblent être réduites.Des raccourcis sont coupés alors que les marchands d’armes sud-africains voient des opportunités en RDC.
Une société a récemment signé un accord avec la RDC concernant la vente de canons G6 de l’armée sud-africaine avant qu’une telle cession n’ait été approuvée. Le Comité national de contrôle des armements conventionnels (NCACC), qui réglemente toutes les importations et exportations d’armements de l’Afrique du Sud, a confirmé à Business Day qu’il n’avait délivré aucun permis de commercialisation ou d’exportation pour les G6 canons.
Le G6 , parfois appelé G6 Rhino , est un obusier automoteur sud-africain protégé contre les mines . Il a été développé comme une variante à tourelle et automotrice de la série d’obusiers G5 , associant le canon à un châssis blindé à six roues.
Le G6 est un canon longue portée de 155 mm développé et produit par la division LIW de Denel, monté sur un châssis fabriqué par Alvis OMC (qui fait désormais partie de BAE Systems Land Systems).
Le G6 est un canon longue portée de 155 mm développé et produit par la division LIW de Denel, monté sur un châssis fabriqué par Alvis OMC (qui fait désormais partie de BAE Systems Land Systems).
L’obusier est en service dans l’armée sud-africaine (43 systèmes – GV6 Rhino) et a également été exporté aux Émirats arabes unis (78 systèmes – G6 M1A3) et à Oman (24 systèmes). L’obusier automoteur G6 de 155 mm est un système hautement autonome avec une autonomie de carburant de 700 km, une portée d’arme de 50 km utilisant des projectiles à longue portée à vitesse améliorée et la capacité de tirer le premier coup dans les 60 secondes suivant l’arrêt du véhicule.
L’agence nationale chargée du matériel Sud africain de défense, Armscor, avait déjà signalé des progrès significatifs réalisés dans la mise à niveau des obusiers G5 et G6 de 155 mm de l’armée sud-africaine dans le cadre des projets Muhali et Topstar, et avait aussi souligné que sans ces améliorations, l’armée sud-africaine ne disposerait d’aucune artillerie fonctionnelle.
L’envoi de 1 198 soldats de la SANDF: L’opération Mistral Sud africaine prolongée du 16 avril 2024 au 20 décembre 2024 dans le cadre de la Monusco
Le président et commandant en chef Cyril Ramaphosa a autorisé la prolongation de la mission de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) en République démocratique du Congo (RDC) et des patrouilles de sécurité maritime de l’opération Copper dans le canal du Mozambique.
Le 18 avril, le Parlement, dans son document Annonces, dépôts et rapports de commission, a publié les deux lettres d’autorisation du Président, toutes deux datées du 15 avril.
Concernant l’autorisation RDC, elle couvre l’envoi de 1 198 membres de la SANDF servant au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation (MONUSCO) en République démocratique du Congo.
« Les membres de la SANDF employés continueront, sous la MONUSCO, leurs efforts pour neutraliser les forces négatives et les groupes armés illégaux en rétablissant la paix et la sécurité en RDC dans le cadre de l’Opération Mistral pendant la période du 16 avril 2024 au 20 décembre 2024 », a déclaré Ramaphosa.
Les dépenses attendues pour ce déploiement s’élèvent à 805 057 755 Rands.
Un plan de retrait de la mission de l’ONU, la MONUSCO, est en cours et celle-ci quittera le Sud-Kivu d’ici juin. En décembre prochain, la SAMIDRC sera la seule opération de maintien de la paix en RDC lorsque la MONUSCO se retirera après 14 ans.
Cyril Mokoena