Jean-Jacques Wondo, un Belge menacé de peine de mort en RDC : appel à l’aide du président Tshisekedi

Jean_jacques_Wondo

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Jean-Jacques Wondo, expert militaire belge, fait face à la peine de mort en République Démocratique du Congo (RDC). Son procès approche de son terme, avec un verdict prévu pour vendredi prochain. Arrêté en mai, il est accusé de complicité dans une tentative de coup d’État. Cependant, ses proches et ses avocats dénoncent des accusations fabriquées et un règlement de comptes entre services de renseignements.

Cela fait plus de trois mois qu’il est incarcéré à Kinshasa. Malgré l’absence de preuves durant le procès, la justice congolaise continue de vouloir le condamner à mort.

Jean-Jacques Wondo est arrivé à Kinshasa en février dernier sur demande du président Tshisekedi, afin de réformer et humaniser les services de renseignement congolais. Selon sa famille, cette mission lui aurait valu de nombreux ennemis, ce qui pourrait expliquer son arrestation. « On a l’impression que des personnes influentes manœuvrent en coulisse. Au vu du dossier, il n’aurait même pas dû être emprisonné. Nous pensons donc que c’est au chef de l’État d’intervenir pour mettre fin à cette situation », souligne Joël Kandolo, porte-parole de la famille Wondo.

Le président Tshisekedi a souvent critiqué la corruption au sein de la justice congolaise, la qualifiant de malade. Pour la famille de Jean-Jacques Wondo, le président est le seul à pouvoir sauver l’expert militaire de la peine capitale.

« Comme il l’a lui-même déclaré, la justice dans ce pays est malade. Nous espérons qu’il veillera à ce que justice soit faite de manière équitable », affirme Nathalie Kayembe, épouse de Jean-Jacques Wondo.

Les Affaires étrangères belges, en contact avec la famille, suivent cette affaire de près.

RTBF

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