Une entreprise publique chinoise finalisera un accord pour reprendre la concession d’un chemin de fer reliant les mines de cuivre de Zambie à un port tanzanien d’ici fin 2024, selon l’agence en charge de la ligne.
La semaine dernière, les chefs d’État des trois pays ont assisté à la signature d’un protocole d’accord visant à restaurer le chemin de fer de 1 860 kilomètres (1 160 miles) que la Chine de Mao Zedong a financé et aidé à construire dans les années 1970. Cela a marqué le début de sa plus grande modernisation à ce jour, dans laquelle le gouvernement chinois avait précédemment annoncé qu’il lui faudrait investir plus d’un milliard de dollars.
« Nous sommes actuellement engagés dans des négociations actives avec la China Civil Engineering Construction Corp. », a déclaré l’Autorité ferroviaire Tanzanie-Zambie dans un communiqué envoyé par courrier électronique mardi.
Cette ligne pourrait jouer un rôle crucial dans la transition énergétique, alors que les exploitants de mines de cuivre et de cobalt en Zambie et en République démocratique du Congo voisine cherchent des voies pour acheminer leur production croissante vers les ports. Le transport par camion est déjà confronté à des embouteillages et à des trajets qui prennent des semaines. Le chemin de fer Tanzanie-Zambie sera en concurrence avec une ligne ferroviaire soutenue par les États-Unis, connue sous le nom de corridor de Lobito, qui s’étend vers l’ouest jusqu’à un port angolais.
La réhabilitation des infrastructures et du matériel roulant prendra environ deux ans, a précisé M. Tazara. La concession durera jusqu’à 30 ans et le tonnage annuel de la ligne sera multiplié par quatre pour atteindre environ 2 millions de tonnes.
Avec Bloomberg
