Arrêté en avril, Dani al-Achkar, à la tête de la société Prince Invest Group, est toujours interdit de quitter le territoire congolais. Il est sommé de rembourser les sommes qui lui avaient été versées au titre d’un marché militaire de 31,5 millions d’euros. Ses avocats dénoncent une « affaire d’État
Dani al-Achkar a été arrêté sur ordre du général de division Jean Roger Makombo, chef du renseignement militaire anciennement connu sous le nom de Demiap.
Dani al-Achkar, un courtier en armement impliqué dans un marché militaire de 31,5 millions d’euros en RDC. Soupçonné de surfacturation, il est détenu depuis avril 2025 et se trouve désormais dans l’attente d’un jugement, les procédures judiciaires ayant été engagées pour recouvrer les sommes indûment perçues.
Dani al-Achkar, un courtier en armement basé à Istanbul à la tête de Prince Invest Group. Soupçonné de surfacturation dans le cadre d’un marché militaire de 31,5 millions d’euros. Pour parvenir à conclure ce deal, le courtier en armement basé à Istanbul à la tête de Prince Invest Group s’était notamment appuyé sur le Congolais Paul Kasembele. Cet ex-mari d’une cousine germaine du président congolais Félix Tshisekedi était désormais devenu propriétaire de 30 % des parts de Prince Invest RDC.Paul Kasembele est aussi à la tête de Sun Express Group propriétaire d’une compagnie d’aviation avec des liens avec le monde des affaires turques. L’affaire met en lumière des errements dans la politique d’acquisition militaire de l’État congolais.
Dani al-Achkar est soupçonné d’être au centre d’un vaste réseau de corruption. Il a fait appel auprès du président congolais Félix Tshisekedi pour réclamer sa libération, dénonçant l’affaire comme une « affaire d’État.
Avec AI