Le retrait de la MONUSCO démarre en janvier 2024 au Sud-Kivu et ce retrait des Kivus verra 22 bases supplémentaires de la MONUSCO remises aux autorités gouvernementales de la RDC

Le 1er janvier marque le début du retrait de la mission de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) en République démocratique du Congo (RDC), où l’Afrique du Sud est le cinquième pays contributeur de troupes (TCC).

Le retrait a été rendu public dans ce que la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC) et le gouvernement du pays ont qualifié de « plan de désengagement » à la fin du mois dernier. En l’absence de dates , une demande de DefenceWeb a été informée que le premier jour de la nouvelle année verra le début du processus de retrait.

Ce qui signifie que la première phase de désengagement est à « un stade avancé » et conduira au retrait complet du personnel militaire et policier de la MONUSCO du Sud-Kivu d’ici le 30 avril 2024. Le retrait verra 14 bases de la MONUSCO remises au gouvernement de la RDC.

La deuxième phase: le retrait du Nord-Kivu

La deuxième phase est le retrait du Nord-Kivu au cours du second semestre de l’année prochaine. Cela fera suite à « une évaluation complète » de la première phase et verra « un retrait des forces du secteur central pour garantir que les tâches de protection de la MONUSCO puissent être menées à bien à Goma pendant que le processus de désengagement est en cours ».

La troisième phase:le retrait de l’Ituri

La troisième phase, selon la mission, débutera après la deuxième phase d’évaluation et verra la MONUSCO quitter la province de l’Ituri.

L’engagement sud-africain auprès de la MONUSCO comprend une composante bataillon de la Brigade d’Intervention de Force (FIB), une force de réaction rapide (QRF), une unité de renseignement et l’unité combinée d’hélicoptères (CHU) composée d’Oryx et de Rooivalk ainsi qu’un Service de Santé Militaire (SAMHS) à Goma.

La présence à long terme de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) en RDC reste incertaine, la SANDF indiquant qu’elle restera sur place pour l’instant.

Le retrait de la MONUSCO a été mise sur la table au Conseil de sécurité de l’ONU en septembre 2022 lorsque le président Félix Tshisekedi et son vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula, ont « réitéré la volonté de leur pays d’accélérer le retrait » à partir de décembre 2023. .

« Nous voulons que ce retrait soit un modèle qui nous donnera une plus grande respectabilité internationale et nous aidera à améliorer l’image de notre pays. Ce document contient un plan de désengagement de la force de la MONUSCO et un plan de transfert des tâches et responsabilités de la MONUSCO vers le gouvernement de la RDC. Nous prévoyons un mécanisme d’évaluation trimestriel pour permettre un bilan régulier de la situation et minimiser toute perturbation soudaine qui pourrait conduire à un vide sécuritaire », aurait déclaré Lutundula.

La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a déclaré que la mission avait travaillé avec les autorités congolaises pour un retrait « accéléré » dans « un esprit de collaboration et de respect mutuel ».

La MONUSCO est née le 1er juillet 2010 à la suite de la fermeture de la MONUC (Mission de l’Organisation des Nations Unies en RDC) et est devenue la première autorisée à utiliser « tous les moyens nécessaires », y compris la force, pour mener à bien son mandat. Cette autorisation a vu la création du FIB, composé de trois pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) : le Malawi, la Tanzanie et l’Afrique du Sud.

Avec Defence RSA

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