Le ton est devenu ferme au ministère de l’Intérieur avec l’arrivée de Bruno Retailleau au gouvernement. Dès son installation, il a annoncé des mesures strictes pour Mayotte.
Santos Sombalodi, porte-parole de la communauté congolaise de Mayotte, exprime son profond choc face à l’annonce du ministre de l’Intérieur.
« Le seul pays en guerre est celui d’où l’on souhaite rapatrier des personnes, vers la République du Congo. Nous ne comprenons pas les complicités qui pourraient exister derrière cela. Tout reste flou. Nous nous sentons abandonnés. »
Santos Sombalodi, porte-parole de la communauté congolaise de Mayotte, se dit particulièrement indigné par l’attitude de son président, Félix Tshisekedi, qui a accepté le retour de ses ressortissants expulsés de France.
« Il a été migrant pendant plus de 30 ans en Belgique et connaît la souffrance des migrants ainsi que les épreuves qu’ils traversent. Il sait dans quelles conditions ils vivent. Mais maintenant qu’il est au pouvoir, il souhaite que les gens rentrent au Congo. »
Les Congolais ont décidé de former une délégation pour défendre leur cause auprès du préfet de Mayotte.
Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, <span;>Bruno Retailleau<span;> a déclaré que le préfet de <span;>Mayotte<span;> recevrait des instructions pour organiser des « <span;>vols groupés<span;> » afin de renvoyer les migrants en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo.
Avec France info
