Des différends ont à nouveau surgi entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC), après la diffusion de la nouvelle selon laquelle ce pays situé à l’ouest du Rwanda souhaite accueillir et installer six Rwandais, dont ceux reconnus coupables de crimes de génocide par la Cour internationale de justice. Justice. Le Code de procédure pénale du Rwanda (TPIR).
Bien que la RDC n’a pas confirmé sur la véracité des documents qui démontraient qu’elle voulait recevoir ces personnes du Niger où ils se trouvent depuis trois ans, le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, confirme que le document avait été jugé vrai.
Pour le Rwanda, le fait que la RDC accepte ces personnes pose généralement un problème juridique, car certains ont été acquittés et d’autres ont purgé leur peine. Cela signifie qu’ils sont autorisés à aller où ils veulent, y compris à retourner dans leur Rwanda natal, même s’ils s’y opposent tous.
Ce qui est discutable, c’est comment la RDC est allée plaider pour que ces personnes les fassent sortir du Niger comme le montre un document confidentiel, envoyé par la Cour pénale internationale, IRMCT.
Alors qu’habituellement le pays qui veut recevoir ces personnes écrit à l’IRMCT, le Congo écrit à ces personnes qui sont celles qui informent ce niveau. Une autre chose est que le Rwanda, en tant que pays d’où ils sont originaires, est aussi celui où les crimes dont ils ont été accusés ont été commis, généralement il devrait être informé en premier et avoir quelque chose à dire à ce sujet.
C’est ce qui a provoqué la mauvaise ambiance en 2021 lorsque ces personnes ont été envoyées au Niger sans que le Rwanda n’en ait été informé, ce qui a amené la justice nigérienne à ordonner que ces personnes soient expulsées de ce pays.
Où est le RDC dans une telle compassion ?
Parmi ces personnes que le RDC souhaite recevoir figurent deux anciens hauts responsables militaires, dont le major François-Xavier Nzuwonemee qui était en charge du renseignement militaire, et le capitaine Innocent Sagahutu qui était son adjoint.
Sont également inclus Protais Zigiranyirazo connu sous le nom de « Z », qui était le beau-frère du président Juvénal Habyarimana et le frère aîné d’Agathe Habyarimana. Il faisait partie de ceux qui étaient détenus à cette époque et se trouvait à « Akazu », qui aurait planifié et exécuté le génocide selon le gouvernement rwandais.
Le Colonel Alphonse Nteziryayo est également le chef du Département de Conduite Militaire avant le Génocide (Police Militaire) en tant que Préfet de Butare ; tandis qu’André Ntagerura et Prosper Mugiraneza étaient au Gouvernement pendant le Génocide.
Le Rwanda a de sérieuses raisons de s’inquiéter du fait que ces personnes soient envoyées en RDC, un pays en conflit avec le Rwanda depuis longtemps.
Pour le Rwanda, c’est depuis fin 2023, que le président Félix Antoine Tshisekedi a déclaré à plusieurs reprises vouloir chasser le gouvernement du Rwanda, en rencontrant certains des opposants au gouvernement rwandais.
Le Rwanda s’interroge si la RDC poursuivra le programme d’accueil de ces personnes après leur départ à l’étranger, car cela pourrait encore mettre à rude épreuve les relations entre les deux pays.
Igihe