Après la rencontre de Kasindi entre Tshiwewe et Muhoozi, Félix Tshisekedi attendu en Ituri le 15 mai, si les conditions sécuritaires le permettent

Le président congolais Félix Tshisekedi prévoit de se rendre à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, le 15 mai, si les conditions sécuritaires le permettent.

Au cours d’une interview accordée à la DW, le président Félix Tshisekedi avait promis de se rendre mi-mai dans la province de l’Ituri en proie à l’insécurité. Cette visite est attendue par les populations.

La dernière visite de Félix Tshisekedi en Ituri remonte à fin novembre, il y a donc cinq mois. C’était en pleine campagne pour obtenir un second mandat.
Son annonce faite au cours d’une interview exclusive sur la Deutsche Welle n’est pas passée inaperçue. Le président congolais souhaite visiter l’Ituri ce mois de mai et se dit optimiste quant à une résolution imminente de la crise sécuritaire que vit cette province. Cette crise est aggravée par les activités du groupe armé Codéco qui prétend défendre l’ethnie Lendu composée d’agriculteurs.
Xavier Asani est un habitant de Bunia, dans le chef-lieu de la province de l’Ituri. Il prend très au sérieux la promesse de visite du chef de l’État congolais.
Selon lui, »les gens reprochent beaucoup au chef de l’Etat des voyages à l’extérieur du pays pendant que le problème est à l’intérieur. Je pense qu’en tant que chef, il est de son devoir de venir voir de lui même, palper du doigt les travaux qui ont été faits par ses collaborateurs.On attend de lui la première évaluation de ses promesses ».

Série d’attaques et optimisme

En février, une attaque attribuée à la milice Codéco (Coopérative pour le développement du Congo,une milice de plusieurs milliers d’hommes qui affirme protéger la tribu Lendu face aux Hema et alliés) a fait une quinzaine de morts. En mars, les forces de sécurité et les casques bleus de l’Onu ont annoncé avoir déjoué une attaque du même groupe.

Or, le Président congolais Félix Tshisekedi se veut optimiste. Il évoque un mémorandum signé entre les acteurs du conflit et estime que la paix n’est plus loin.
La résolution pacifique du conflit privilégiée par le chef de l’État congolais est une option que soutient John Kabwa, un notable de la région. Mais il y voit des limites.
Il estime que « le dialogue est une partie de la solution mais cela ne peut pas empêcher l’armée de continuer avec ses opérations. On doit toujours imposer la paix là où il y a des égarés. Que l’armée joue son rôle régalien ».

Une cache d’armes des ADF découverte dans le secteur trois, près du pont de la rivière Talia, dans la province du Nord-Kivu

Les troupes ougandaises et celles de la République démocratique du Congo (RDC) ont récupéré une cache d’armes appartenant au groupe rebelle Allied Democratic Forces (ADF), dans les jungles de l’est de la RDC, a déclaré un haut responsable ougandais .
Bilal Katamba, porte-parole de la division montagne des Forces de défense du peuple ougandais, a déclaré que les armes avaient été découvertes lors d’opérations militaires conjointes en cours contre les ADF.

« Au cours de l’opération de renseignement menée par les forces conjointes, un mortier de 160 mm, deux lanceurs de grenades propulsées par fusée (RPG), un obus RPG, une mitraillette (SMG), sept cartouches de PKM et une cartouche de SMG ont été récupéré », a déclaré Katamba.
Ces armes auraient été cachées par les rebelles en fuite l’année dernière lorsqu’elles ont été repoussées hors de la vallée de Mwalika par les forces conjointes et dispersées au nord-ouest de la route de Beni Komanda, dans la province de l’Ituri.

La rencontre de Kasindi entre le général Muhoozi Kainerugaba et le général Christian Tshiwewe Songesa.

Le chef des Forces de défense (CDF) des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF), le général Muhoozi Kainerugaba, a rencontré son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), le général Christian Tshiwewe Songesa, chef général de État-major des Forces Armées de la RDC (FARDC).

La réunion avait eu lieu dans la ville de Kasindi en RDC et a réuni d’autres hauts responsables de l’UPDF, notamment le commandant des forces terrestres, le lieutenant-général Kayanja Muhanga, et le commandant de l’opération Shujaa, le major-général Dick Olum.

La délégation des FARDC comprenait également de hauts généraux de l’armée de la RDC.

Cet engagement faisait partie des discussions de routine entre l’UPDF et les FARDC pour examiner les progrès de l’opération Shujaa, qui a été lancée à la suite des accords entre l’Ouganda et la RDC en 2021.

Lors de la réunion de Kasindi, le général Kainerugaba a salué l’opération Shujaa comme un excellent exemple de pays africains travaillant ensemble pour répondre à des préoccupations communes, en particulier dans la lutte contre la menace terroriste des ADF.

Il a exprimé sa gratitude envers les dirigeants de l’Ouganda et de la RDC pour avoir défendu cette initiative, soulignant les relations de longue date entre les deux nations et soulignant le rôle de l’UPDF et des FARDC dans la garantie d’une coexistence pacifique continue.

Avec AI et DW

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