Bataille de Goma :  800 soldats rwandais tombés, les soldats sud-africains « avaient tiré pour se défendre.

Selon le quotidien britannique The Guardian, des centaines de soldats rwandais ont été tués lors d’opérations secrètes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ce qui contredit les affirmations de Kigali selon lesquelles ses soldats ne sont pas impliqués dans le conflit dans cette région.

Plusieurs sources militaires, diplomatiques et de renseignement affirment qu’un nombre « très important » de soldats des Forces de défense rwandaises (RDF) ont été tués en soutenant une offensive des rebelles du M23 en RDC. La ministre de la défense sud-africaine a été interrogée à ce sujet au moment où les conséquences de ce que l’on appelle « la bataille de Goma » continuent de résonner en Afrique du Sud. La ministre de la Défense et des Anciens combattants, Angie Motshekga, a répondu à la question  si les troupes de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) étaient correctement équipées après la mort de  14 soldats  lors des combats contre les rebelles du M23 fin janvier.
Motshekga a répondu au député de l’Assemblée nationale (AN) , Sinawo Thambo (EFF), en utilisant les informations « recommandées » par le chef des forces de défense nationale sud-africaines (SANDF), le général Rudzani Maphwanya, conformément à la réponse du ministre.
Les contingents SANDF des missions SAMIDRC et MONUSCO « disposaient d’un équipement militaire suffisant », notamment de « munitions et de capacités défensives » avait répondu la ministre de la Défense et des Anciens combattants.
La mort de 14 soldats sud-africains est imputée au fait qu’ils étaient « au combat, où ils ont été attaqués  par l’ennemi ». Selon la réponse écrite de Motshekga, les soldats sud-africains « ont tiré sur l’ennemi pour se défendre et ont tué un grand nombre de soldats ennemis, estimés à 800 ».


Cyril Mokoena

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