“Le moral des troupes sud-africaines déployées en RDC est trop “bas” ce qui explique en partie “la mort” de quatre soldats sur une période de 15 jours”( Pieter Groenewald)

Le leader du Freedom Front Plus (FF+), Pieter Groenewald, affirme que la mort de quatre soldats sud-africains en République démocratique du Congo (RDC) sur une période de 15 jours pourrait, au moins en partie, être imputée à un moral « dangereusement trop bas ».

Faisant référence à deux morts et trois blessés dans une attaque au mortier contre une base de la SAMIDRC (Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC) le 14 février et d’un  meurtre/ accompagné d’un acte de suicide au sein   de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) le 29 février, l’ancien officier du Commando a déclaré que des détails autour de ces  incidents étaient « vagues ».

Poursuivant sur ce qui a été rendu public par Siphiwe Dlamini, directeur de communication  de la Direction de la communication de la SANDF (DCC) et le chef de la communication (HoC) du ministère de la Défense (DoD), Groenewald a noté que « si » ce qui a été rendu public est correct, cela indique le moral des  militaires sud-africains déployés en RDC est dangereusement trop bas ».

« Ils ne comprennent pas pourquoi leur vie est en danger dans un conflit qui n’a rien à voir avec l’Afrique du Sud », a-t-il déclaré.

Les facteurs qui contribuent au faible moral des troupes sont en grande partie liés aux conditions  rencontrées sur terrain dans ce pays et au manque de couverture aérienne des troupes au sol. Bien que cela ne s’étende pas au transport aérien pour déplacer les soldats d’Afrique du Sud vers l’est de la RDC, dans le cas du déploiement de la  SAMIDRC qui serait dû à la non-disponibilité des avions, les analystes et les observateurs de la défense notent que les soldats sud-africains déployés sur le continent utilisent des équipements militaires vétustes.

En expliquant que le conflit n’a « rien à voir avec l’Afrique du Sud », Groenewald souligne que l’administration du président Cyril Ramaphosa prône la paix pour l’Ukraine tout en « traînant » Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour génocide présumé contre les Palestiniens.

 

Cyril Mokoena

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