Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, semble intensifier ses efforts pour établir des relations avec des individus impliqués dans le génocide rwandais, dans le but de collaborer pour mettre fin aux hostilités contre le Rwanda, selon Igihe, un médias proche du gouvernement rwandais.
Pour le gouvernement rwandais Felix Tshisekedi a toujours l’intention de renverser le régime de Paul Kagame en revenant sans cesse sur son intention de soutenir toute personne désireuse de renverser le gouvernement rwandais dirigé par le président Paul Kagame.
Selon Igihe, un document secret, daté du 26 juillet et signé par Anthony Nkinzo Kamole, chef de son bureau, révèle que Tshisekedi est actuellement en pourparlers avec le gouvernement nigérien pour faciliter l’envoi de six Rwandais en RDC. Ces individus ont été poursuivis par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et certains d’entre eux ont été libérés après avoir purgé leur peine pour leur implication dans le génocide de 1994.
Les Rwandais concernés incluent Sagahutu Innocent, Nzuonemeye François Xavier, Mugiraneza Prosper, Nteziryayo Alphonse, Ntagerura André et Zigiranyirazo Protais, tous anciens membres influents du gouvernement d’Habyarimana.
Des sources anonymes rapportent que Tshisekedi a secrètement dépêché un envoyé spécial, Ali Illiassou Dicko, au Niger pour négocier l’envoi de ces Rwandais en RDC. Selon ces sources, les discussions entre l’envoyé de Tshisekedi et les autorités nigériennes se poursuivent depuis juillet.
L’IRMCT, l’organisme des Nations Unies chargé de gérer les fonctions restantes des tribunaux pénaux, a confirmé qu’une rencontre a eu lieu le 15 juillet entre le Premier ministre du Niger, Dicko et Kadidiatou Hamadou, avocat représentant les Rwandais. Le 14 août, ces discussions ont été élargies pour inclure un représentant de Tshisekedi.
Bien que certains accusés aient été acquittés ou libérés prématurément, plusieurs d’entre eux demeurent actifs dans des mouvements hostiles au Rwanda. Le plan de Felux Tshisekedi selon Igihe semble viser à intégrer ces génocidaires dans les FDLR, un groupe considéré comme terroriste, qui reçoit des armes et un soutien divers, et collabore désormais avec l’armée congolaise (FARDC) dans l’espoir de renverser le gouvernement rwandais.
Le cas de Sagahutu, ancien capitaine des Ex-FAR, illustre ces dynamiques. Libéré en 2014, il avait tenté de rejoindre les FDLR en 2017 et, en mars 2024, il a été convoqué par le président Tshisekedi pour entrer en RDC sous une fausse identité. Son projet de rejoindre les groupes armés visant à déstabiliser le Rwanda a été interrompu après que cette information ait été rendue publique.
Igihe