Les soldats sud-africains tués la semaine dernière lorsqu’un mortier a touché leur position dans une base de la SAMIDRC (Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo) étaient des fantassins attachés au 2e bataillon d’infanterie SA (SAI) pour le déploiement régional .
Il s’agissait du capitaine Simon Mkhulu Bobe et du caporal suppléant Irven Thabang Semono, faisant partie de l’effectif du 1 SAI à Bloemfontein. Leurs noms ont été rendus publics par Selinah Rawlins, directrice par intérim de la Communication institutionnelle de la Défense (DCC). Elle n’a fourni aucun nom des trois soldats blessés lors de la même attaque au mortier mercredi 14 février dernier, affirmant qu’ils étaient toujours hospitalisés et « restaient en état stable ».
Tous les cinq faisaient partie de l’avant-garde du contingent sud-africain pour la mission de maintien de la paix dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). On ne sait pas quand la majeure partie du contingent sud-africain, fort de 2 900 hommes, partira pour le Congo.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, commandant en chef de la Force de défense nationale sud-africaine (SAND), a autorisé le déploiement pour 12 mois d’un peu moins de trois mille soldats et personnel de soutien pour un coût de 2 milliards de rands. La période de service a commencé le 15 décembre 2023 et devrait se terminer à la même date en décembre 2024.
Outre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), la force globale de la SAMIDRC comprendra également des soldats et du personnel de soutien du Malawi et de la Tanzanie.
Le Malawi, l’Afrique du Sud et la Tanzanie sont des pays contributeurs de troupes (TCC) à la Brigade d’intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO depuis sa création en 2013.
Avec Defence RSA