Violation de l’espace aérien? :Un drone militaire aux couleurs ougandaises s’est écrasé dans le village de Katoni, situé dans la zone d’Ezekere, territoire de Djugu en RDC

Dans le nord-est de la République démocratique du Congo, un drone militaire soupçonné d’être originaire de l’Ouganda voisin s’est écrasé dans la province de l’Ituri. L’armée congolaise a annoncé l’ouverture d’une enquête, l’Ouganda ayant été identifié par les Nations unies comme un pays soutenant le groupe rebelle M23.

Lundi 12 août, un drone militaire aux couleurs ougandaises s’est écrasé dans le village de Katoni, situé dans la zone d’Ezekere, territoire de Djugu. Des images diffusées par l’armée et les habitants montrent clairement le drapeau ougandais sur le drone.

Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, a annoncé l’ouverture d’une enquête : « Un drone militaire s’est écrasé sur le sol congolais. Pour l’instant, il semble provenir d’Ouganda. Nous avons récupéré les débris de cet avion militaire et les analysons actuellement pour recueillir plus d’informations. S’agissait-il d’un drone de reconnaissance ? Et pourquoi a-t-il violé l’espace aérien congolais en Ituri ? Nous pensons qu’une enquête plus approfondie est nécessaire. »

Bien que l’on ne connaisse pas encore le type de drone qui s’est écrasé, on peut apercevoir sur l’épave un drapeau ougandais.

Selon les données sur l’approvisionnement en drones de Military Africa , l’Ouganda exploite un certain nombre de drones tactiques et à longue portée.

L’Ouganda a acheté d’autres drones, notamment plusieurs RQ-11B aux États-Unis pour les utiliser en Somalie. Il aurait également passé commande du drone Aeronautics Orbiter II en 2011.

Un RQ-11B Raven a été perdu dans un crash en août 2011, un autre s’est écrasé en février de la même année.

L’Ouganda dispose également d’un solide programme de conception et de développement de drones en partenariat avec la société chinoise Norinco. Cette collaboration a permis la création d’un atelier complet de fabrication de drones à Nakasongola.

Kazim Abdul

Partage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *