Après l’échec des négociations de Luanda, la cité d’Alimbongo, désormais contrôlée par les rebelles du M23 et l’armée rwandaise (RDF) depuis le lundi 16 décembre. Cet événement souligne l’urgente nécessité d’une réponse appropriée de la part des autorités congolaises, notamment en ce qui concerne les députés des territoires touchés.
Aimé Mukanda, une voix influente dans le débat public, a récemment exprimé son indignation face à cette situation. Il a plaidé pour que les députés des territoires de Walikale, Rutshuru, Masisi et Nyirangongo ne perçoivent pas leurs frais de vacances parlementaires. Selon lui, il est inacceptable que ces élus reçoivent des fonds alors que leurs circonscriptions sont sous occupation ennemie. La question se pose : où passeront-ils leurs vacances dans un contexte aussi précaire ?
Mukanda soutient que cette privation serait un geste symbolique fort qui montrerait la solidarité des élus envers leurs concitoyens en détresse. En effet, alors que les populations locales souffrent des conséquences de la guerre, il est primordial que les représentants du peuple fassent preuve de responsabilité et d’empathie.
En parallèle, Mukanda appelle également à une meilleure rémunération des militaires en première ligne. Il souligne que pour combattre efficacement l’ennemi, il est crucial d’assurer un soutien adéquat aux forces armées. Les soldats et les « wazalendo » (patriotes) méritent une motivation financière pour leur engagement et leur sacrifice sur le terrain.
Cette crise met en lumière les défis auxquels fait face la RDC et l’importance d’une action concertée pour restaurer la paix et la sécurité. Les députés doivent se montrer à la hauteur de leurs responsabilités et agir dans l’intérêt de leurs électeurs, surtout en ces temps difficiles.
En conclusion, alors que la guerre du M23 continue de ravager des régions entières, il est impératif que les décideurs prennent des mesures concrètes pour soutenir à la fois les militaires sur le terrain et les populations affectées par ce conflit. La privation des frais de vacances parlementaires pourrait être un premier pas vers une prise de conscience collective et une mobilisation pour la paix.
RGL