Eric Prince “pourrait signer  “ avec le Rwanda pour héberger des migrants expulsés des États-Unis par Donald Trump

Le gouvernement rwandais envisagera d’héberger les personnes expulsées d’Amérique dans des installations construites par le Royaume-Uni dans le cadre d’un éventuel accord d’expulsion, selon The Telegraph.

« Ce sont des détails qui seront discutés en temps opportun », a déclaré un haut responsable du gouvernement rwandais lorsqu’on lui a demandé si les installations britanniques seraient utilisées pour le projet américain.

L’accord signifierait que le Rwanda rejoindrait la liste des « pays tiers » vers lesquels l’administration de  Trump envoie des déportés, à l’instar du Salvador .

Le Rwanda a déjà accueilli des expulsés américains, dont au moins un ressortissant irakien, selon un câble diplomatique découvert la semaine dernière.

L’ancien PDG de Blackwater, Erik Prince, et une équipe d’entrepreneurs de la défense proposent à la Maison Blanche un plan visant à étendre considérablement les expulsions vers le Salvador, en transportant des milliers d’immigrants depuis des centres de détention américains vers une vaste prison à sécurité maximale en Amérique centrale.

En outre, Erik Prince a également participé à des opérations de maintien de l’ordre à Guayaquil, l’une des villes les plus violentes d’Équateur, selon les responsables locaux.Prince a également déclaré dans une vidéo publiée via le ministère équatorien de la Défense qu’il était dans le pays « pour fournir aux forces de l’ordre et à l’armée les outils et les tactiques nécessaires pour lutter efficacement contre les narco-gangs ».

Le cas Rwandais et l ‘expulsion de l ‘irakien Omar Abdulsattar Ameen des États-Unis vers le Rwanda

Le cas du Rwanda serait différent parce qu’il s’agirait de l’intégration des migrants illégaux au pays des milles collines.

L’administration américaine a choisi d’expulser discrètement le ressortissant irakien Omar Abdulsattar Ameen des États-Unis vers le Rwanda, où le Rwanda est considéré comme un « pays tiers ». Cependant, on ignore encore quelles procédures juridiques ont permis une telle situation.

Des extraits du câble désignent le ressortissant irakien par « Amen ». Eric Prince pourrait dans ce cas utiliser des logements au Rwanda payés par les contribuables britanniques pour être utilisés dans le cadre de  hébergement des migrants expulsés des États-Unis par Donald Trump. Comme dans le cas du ressortissant irakien Omar Abdulsattar Ameen, Eric Prince pourrait être utile pour le Rwanda.

Coco Kabwika

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