La SAMIDRC rejette la désinformation rwandaise via le site Internet National Security News “sur une éventuelle prise d’otage de ses soldats par le M23 “

Troupes SANDF en RD Congo.

Troupes SANDF en RD Congo.

La Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (SAMIDRC) a ajouté sa voix à celle du ministère sud-africain des relations internationales et de la coopération (DIRCO) sud-africaine et à cela s’ajouter aussi celle de la Défense sud-africaine (DoD) en rejetant les « déclarations fausses et trompeuse informations»sur ses opérations dans l’est de la RDC.

« La SAMIDRC rejette fermement la désinformation sur ses opérations militaires dans l’est de la RDC et tient à préciser que les troupes de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) déployées en RDC sont sous le mandat de la SADC », a déclaré un communiqué publié par la chef de la communication et des relations publiques du Secrétariat de la SADC, Barbara Lopi.
« Le déploiement de la SAMIDRC a été approuvé par le Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC tenu à Windhoek, en République de Namibie, le 8 mai 2023, en tant que réponse régionale pour faire face à la situation sécuritaire instable et détériorée qui prévaut dans l’est de la RDC.

« Dans le cadre du SAMIDRC, une force régionale de la SADC composée du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie et des éléments des forces armées de la RDC travaillent avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour combattre les groupes armés opérant dans l’est de la RDC. »
La SAMIDRC déclare « catégoriquement » que la situation sur le terrain est normale et que la mission et la force poursuivent leurs programmes opérationnels de routine.
Le site Internet National Security News (NSN) a publié mardi 2 avril un rapport indiquant que « plusieurs » soldats sud-africains, rattachés au SAMIDRC , s’étaient rendus aux rebelles du M23. Le premier à rejeté cette désinformation fut Clayson Monyela, porte-parole du DIRCO, suivi de Siphiwe Dlamini, responsable de la communication (HoC) du DoD. Par la suite, NSN a publié un deuxième rapport sur le sujet, déclarant qu’il maintenait son premier rapport et soulignant qu’il n’avait jamais mentionné deux soldats comme indiqué dans la réponse du DoD.
Deux officiers à la retraite de la SANDF, l’un de la SA Air Force (SAAF) avec une équipe de contre-espionnage et l’autre un ancien capitaine de la SA Navy (SAN), conviennent qu’il s’agit d’une fausse nouvelle. L’un se demande pourquoi le contingent sud-africain du SAMIDRC a été spécifiquement ciblé par le site NSN ».
« Nous vivons dans un monde de post-vérité dans lequel la majeure partie de la population est immergée dans des absurdités absolues toute la journée grâce à un endoctrinement mobile », a-t-il déclaré à DefenceWeb sous couvert d’anonymat.

Le général de division à la retraite Ashton Sibango a averti que « l’exécutif national du Sud africain et, par extension, les dirigeants militaires, devraient se méfier de ce qui pourrait résulter de cet acte délibéré de propagande ».
Il a suggéré que l’Afrique du Sud devrait avoir une stratégie de sortie globale avec des objectifs bien définis pour son déploiement en RDC et que « les engagements diplomatiques avec le Rwanda ne peuvent être surestimés ». Une partie de l’approche de l’Afrique du Sud en matière de paix et de sécurité dans l’est de la RDC devrait inclure la diplomatie, la médiation et le renforcement des capacités.
Avec Cyril Mokoena

 

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