L’entreprise Malta Forrest met un terme à ses activités dans le Tanganyika

Des travailleurs de l’entreprise générale Malta Forrest (EGMF), lors du défilé le 30/06/2011 à Lubumbashi. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Malta Forrest, filiale du Groupe Forrest International, a récemment annoncé sa décision de se retirer définitivement de la province du Tanganyika en raison de tensions avec le Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (SAEMAPE), un organisme d’État congolais.

Cette décision fait suite à un litige juridique et financier qui perdure depuis 2022, selon des sources locales.

Origines du conflit

En 2022, le SAEMAPE a exigé de Malta Forrest le paiement de 1,8 million USD de taxes d’exploitation, affirmant qu’il s’agissait d’une obligation légale pour les exploitants artisanaux et les coopératives. L’entreprise a contesté cette demande, considérant que ces obligations ne s’appliquaient pas à son statut industriel.

Évolution du litige

Des sources fiables indiquent qu’en 2022, le SAEMAPE a porté plainte contre Malta Forrest, ce qui a conduit au scellement des carrières de cassitérite. Ces dernières ont été rouvertes en 2023 suite à une décision judiciaire. Cependant, en décembre 2024, les sites d’exploitation de Malta Forrest ont été à nouveau scellés à la demande du SAEMAPE.

En février 2025, l’entreprise a procédé au licenciement de 300 employés et a commencé à démonter son matériel pour le transférer vers Lubumbashi et Kolwezi, situés dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba.

Avec Okapi

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