En réponse à notre article sur le discours de campagne de Donald Trump concernant les migrants congolais aux États-Unis, plusieurs Congolais, souhaitant rester anonymes, accusent des Rwandais et Ougandais de s’enregistrer comme Congolais.
La campagne présidentielle de Trump, qui pourrait faire de lui le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis, suscite de vives inquiétudes parmi les communautés de migrants, en particulier celles de la République Démocratique du Congo (RDC). Lors d’un meeting en Pennsylvanie le 26 octobre, Trump a réaffirmé ses promesses de fermer les frontières américaines et d’expulser des millions de migrants qu’il qualifie d' »empoisonnant le sang du pays ».
Malgré cela, la communauté congolaise des États-Unis reste calme et soutient plutôt la candidature de Trump à la présidence.
Les Congolais aux États-Unis suspectent un complot où plusieurs migrants africains, principalement rwandais et ougandais, se déclarent Congolais à leur arrivée aux États-Unis. Cette situation place la RDC parmi les pays africains avec le plus grand nombre d’entrées sur le sol américain.
La communauté soutient également la candidature de Donald Trump face à Kamala Harris, perçue comme proche des familles Clinton et Obama, qui sont considérées comme des alliées du régime de Paul Kagame, en conflit avec la RDC.
Roger Lazio