Lundi soir, un militaire français de l’opération Sentinelle a été blessé au couteau à la gare de l’Est à Paris. L’assaillant, un homme originaire de la République démocratique du Congo (RDC) et de nationalité française, a déclaré avoir agi « parce que les militaires tuent des gens dans son pays ».
Selon les premiers éléments, l’agresseur, connu pour sa « dangerosité psychiatrique », a été interné mardi matin après quelques heures de garde à vue. Il aurait également crié « Dieu est grand » lors de l’agression.
La France est présente en RDC dans le cadre d’une mission de l’ONU et forme des bataillons des forces armées congolaises, mais n’est pas engagée dans un conflit direct. En revanche, l’armée française dispense des formations aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui se déroulent au Gabon.
La RDC fait face à de nombreuses tensions et instabilités, notamment avec la menace de groupes armés comme le M23, soutenu par le Rwanda voisin. Des affrontements entre les forces gouvernementales et ces groupes ont fait plusieurs victimes ces derniers jours, y compris des enfants. Des tensions intercommunautaires ont également entraîné des affrontements et des massacres dans certaines régions du pays.
Avec 20minutes