La Terre héberge aujourd’hui 8.1 milliards de personnes. Les projections indiquent que la population mondiale dépassera les 10 milliards d’ici 2100. Découvrez quels sont les pays moteurs de cette croissance démographique mondiale en 2024, selon Statista.
La totalité des pays où la population augmente le plus vite sont situés sur le continent africain, plus précisément en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
- LE SOUDAN DU SUD : 4,65%
La première place de ce classement est occupée par le Soudan du Sud, dont le taux de croissance est de 4,65%.
- LE NIGER : 3,66%
Le chiffre du Soudan du Sud est impressionnant puisque le Niger, deuxième pays avec le taux de croissance le plus important en 2024, n’est qu’à 3,66%.
- L’ANGOLA: 3,33%
Le podium est complété par l’Angola à 3,33%.
La prééminence des pays de l’Ouest africain et de l’Afrique centrale dans ce classement s’explique par le fait qu’ils ont, pour la majeure partie, entamé leur transition démographique plus tardivement que le reste du continent, et qu’ils maintiennent ainsi une natalité élevée.
- LA GUINÉE EQUATORIALE : 3,23%
- L’OUGANDA : 3,18%
- LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO : 3,11%
- LE TCHAD : 3,01%
En Amérique latine, le pays avec la plus forte croissance démographique est le Venezuela (2,34%), tandis qu’en Asie, les seuls États avec un taux de croissance de la population supérieur à 2% sont l’Irak (1,99%), le Timor oriental (2,04%) et l’Afghanistan (2,22%).
TOUS LES PAYS D’AFRIQUE N’ONT PAS UNE FORTE CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE
Il est essentiel de relever que tous les pays africains ne sont pas concernés par cette croissance de population. Le Rwanda, le Maroc et la Tunisie par exemple ont déjà opéré leur transition démographique, et ce, depuis plusieurs décennies. «Il faut souligner l’extrême diversité des situations, entre pays et au sein même des pays, entre zones rurales et urbaines par exemple. La fécondité baisse dans toute l’Afrique, même au Niger, mais à des rythmes différents» expliquaient les démographes Bénédicte Gastineau, Stéphanie Dos Santos et Valérie Golaz dans une note publiée en 2018.
Avec CNEWS