Le mercredi 10 juillet, de violents affrontements ont éclaté entre les rebelles du M23 et un groupe armé local dans l’ouest du groupement de Bashali Mokoto, situé dans le territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu.
Ces affrontements représentent la première violation de la trêve humanitaire de deux semaines, recommandée il y a six jours par les États-Unis d’Amérique. Selon plusieurs sources locales, cette recrudescence de violence rompt la période de calme observée ces derniers jours dans cette région du pays.
Au petit matin de ce mercredi, des affrontements ont éclaté dans les villages de Nyange et Bibwe, ainsi que dans d’autres localités de la région de Masisi.
Selon des sources sécuritaires concordantes, les rebelles du M23 ont lancé l’attaque et auraient finalement pris le contrôle total du village de Nyange après plusieurs heures de combats. Ils ont réussi à chasser le groupe armé Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains (ANCDH) de Jean-Marie Bonane de son quartier général de Kitso, situé à 9 kilomètres de Nyange.
En début d’après-midi, les affrontements se déroulaient toujours près de la ville de Bibwe, située à 4 kilomètres au-delà de Kitso. Selon des sources locales, il est à craindre que les rebelles envisagent d’attaquer la capitale du territoire de Masisi par le côté Nord.
Ces affrontements ont contraint d’autres résidents à quitter cette région pour se réfugier notamment à Lukweti et dans d’autres villages plus sûrs.
Avec Okapi