Attaque au mortier contre une base sud-africaine à Sake, deux morts et vingt blessés : Un capitaine du quartier général de la 46e Brigade et un autre de la formation d’artillerie

La SANDF a confirmé mercredi dans un communiqué une attaque au mortier contre une base sud-africaine à Sake le 25 juin «  a fait deux morts et vingt blessés »

Les rebelles du M23 ont attaqué mardi la ville de Sake en République démocratique du Congo (RDC), entraînant apparemment la mort de deux soldats des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF). Plus d’une douzaine d’autres auraient été blessés.

Un capitaine du quartier général de la 46e Brigade et un autre capitaine de la formation d’artillerie de défense aérienne ont été tués et plus d’une douzaine de soldats ont été blessés dans ce qui a été décrit comme un « attentat à la bombe ».

Des sources non vérifiées font état d’au moins deux attaques du M23 sur Sake – une le matin et une autre le soir – avec des rebelles utilisant des mortiers pour attaquer les positions des SANDF et de l’Armée congolaise (FARDC).

Des rapports locaux affirment que des éléments des FARDC ainsi que la milice Wazalendo ont réussi à repousser l’attaque du M23 sur Sake après de violents combats.

Située à environ 20 km de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, Sake est en grande partie déserte depuis des mois à la suite des précédentes attaques. Le 30 mai, des soldats sud-africains servant au sein de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC) sont entrés en contact avec le M23 à Sake, faisant au moins 13 blessés et un tué ainsi que deux camions APC endommagés. Un soldat tanzanien aurait également été tué et sept blessés, ainsi qu’une douzaine de rebelles du M23 tués.

L’attaque du mois dernier contre Sake a commencé avec le bombardement de la zone par le M23, suivi par les FARDC, la SAMIDRC et les milices de Wazelendo qui ont lancé une contre-attaque, bien que le M23 affirme que les forces gouvernementales/SAMIDRC ont attaqué en premier. Une ambulance blindée sud-africaine Mfezi a été endommagée lors de la fusillade qui a suivi, et un Casspir et un Mamba ont été endommagés ou abandonnés ainsi qu’un camion IVECO tanzanien transportant des munitions.

Un jour plus tard, le M23 a publié un communiqué affirmant que ses combattants avaient attaqué et incendié un véhicule blindé appartenant aux SANDF à Mubambiro, dans la banlieue de Goma, et a partagé une vidéo de la fumée émanant du véhicule . Le M23 a indiqué que les véhicules de la SAMIDRC avaient ensuite été évacués vers le centre-ville de Goma.

Le président Cyril Ramaphosa a promis jusqu’à 2 900 soldats de la SANDF pour la SAMIDRC jusqu’à la mi-décembre. La SAMIDRC comblera une grande partie du vide laissé par le départ cette année de la mission des Nations Unies (MONUSCO) en RDC. Selon Africa Intelligence, à Goma,  la capitale de la province du Nord-Kivu, ont été dépêchés, mi-juin, près de 750 soldats tanzaniens, 2 600 Sud-Africains et 1 000 Malawites dans le cadre de la mission de la SAMIDRC pour lutter contre le M23 dans le cadre de l’opération Thiba.

Les experts sont profondément préoccupés par le dernier déploiement des SANDF(soldats sud-africains) , avertissant que les troupes sont sous-équipées pour cette tâche et courent des risques inutiles car elles font face à un groupe rebelle bien organisé et bien armé. L’Afrique du Sud n’a pas envoyé de soutien aérien, laissant ainsi ses soldats très vulnérables.

Avec Defence RSA /Cyril Mokoena

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